mercredi, avril 19, 2006

Un bol d'air pur...

Y’a pas a dire, les « wouaff-cances » (je ne suis pas trop sûre du mot, mon deux pattes en parle souvent, mais il articule très mal…) c’est pas mal, pas mal du toutou…

L’autre jour, j’ai bien senti qu’il se tramait des choses, car mes deux pattes s’activaient dans tous les sens. Ce n’était pas de l’activité comme lorsqu’ils attendent d’autres deux pattes, ça je connais, et j’aime bien car ça veut dire plein de caresses à la clef… Non, c’était de l’activité comme il en arrive quelques fois, qui laissent présager des promenades dans la niche qui bouge toute seule. Pas celle que je prends tous les jours pour aller me PRO-ME-NER, où on entre dedans, la porte se ferme, ça vibre, la porte s’ouvre et c’est plus pareil mais on va se PRO-ME-NER (je me demande bien ce que veulent dire ces trois mots, mes deux pattes les associent toujours, j’ai bien compris le sens de l’expression, mais pas de ces trois mots, qu’ils articulent bien, cette fois…) mais celle qui bouge toute seule et qui montre plein de choses et apporte plein d’odeurs différentes.

Mon deux pattes l’a alors dit : nous partions en wouaff-cances : il fallait préparer plein de choses inutiles pour eux, et quelques rares choses nécessaires à une boulette en goguette : quelques joujoux, de la nourriture, mon livret de santé, ma couverture et ma trousse de toilette, enfin le minimum vital pour une boulette coquette qui s’absente de sa niche.

On a donc pris la niche qui bouge toute seule, mon deux pattes et moi, sa femelle ne venant pas avec nous, et nous sommes partis, pour voir plein de paysage défiler sous nos yeux…

Je n’ai pas tout compris, car quand nous sommes arrivés à destination, la deux pattes de mon deux pattes nous attendait, à croire qu’on avait juste fait le tour du pâté de maison, comme lorsqu ‘on va se PRO-ME-NER. Pourtant, tout était différent, et contrairement à ma niche dans la grande ville, la y’avait un très très grand balcon (qu’ils appellent un jardin je crois), où on me laissait aller me dérouiller les papattes autant que je le souhaitais, je n’avais qu’à demander…

Mais à croire que ça ne suffisait pas, que ce balcon fût trop petit pour me détendre, on est aussi allé dans la montagne. C’est bien la montagne, c’est encore plus grand que le grand balcon, et y’a plein d’odeurs que je ne connais pas, de quatre pattes qui ne sont pas de ma race, c’est amusant d’essayer de les trouver… On a galopé dans tous les sens, et comme je sentais que mes deux pattes se conduisaient bien, cette fois j’ai tenté le coup de ne pas les attacher à moi, et de les laisser me suivre tranquillement, en espérant qu’ils ne fugueraient pas. Et ma confiance n’a pas été trahie, ils sont restés auprès de moi, pendant tout le temps…

Après, on est rentré a la niche et aujourd’hui on a repris le chemin de MA niche, celle de la grande ville, avec son balcon, mais aussi et surtout tous MES joujoux et MON panier… Car quand je suis dans cette autre niche, je n’ai pas mon panier, je dois me contenter de dormir sur un fauteuil… C’est pas mal, je l’avoue, mais c’est pas pareil…

D’ailleurs, il se fait tard, et rien que d’y penser j’ai un peu sommeil… Je vous fais donc une grosse léchouille et je retourne m’y lover…