mardi, octobre 10, 2006

Non tu ne l'auras pas ...

C'est MA baballe, et pas la tienne...
Si tu en veux une, tu n'as qu'a t'en trouver une, espèce de deux-pattes déguingandé... Et je te dis que je ne lâââcherai pas...

Velvet a la dent dure
Video sent by incoxique
Bon d'accord, j'ai laché, mais je la récupérerai bien un jour ou l'autre...

vendredi, septembre 01, 2006

une boulette à la mer...

Après plein de temps passé hors de la niche, à se promener un peu partout, enfin me voila de retour chez moi… Et quoi qu’on en dise, il vaut mieux un petit chez-soi qu’un grand chez-les-autres : ici, je n’ai jamais loin à aller pour rejoindre mes deux pattes, ma petite sœur, ou remettre la dent sur un nonos baladeur, ce qui n’est pas le cas de tous les endroits où je suis allée me promener pendant ces quelques temps…

Mais l’endroit où on a passé le plus de temps, je l’ai vite reconnu, car j’y étais déjà venu il y a de cela bien des balades. C’est un endroit assez agréable, je dois en convenir, même si les copains quatre-pattes que je croise ne sont pas très enclins à jouer. Bon, d’accord, j’ai sympathisé avec Storm le labrador, Axel le Sharp Pei, ou Ulysse le berger de je ne sais pas où. Mais les relations ne sont pas comme ici, plus superficielles, moins durables je pense. Pourtant j’ai bien leur odeur en truffe, à tous les trois, et si je les revois, je saurai les reconnaître sans hésitation.

Mais en revanche, y’a un truc qui m’énerve, dans cet endroit, car cela refuse mon autorité naturelle : c’est grand, bleu, mouillé, et ça n’arrête pas de revenir malgré le fait que je m’époumone à lui dire de rester au loin… Les deux pattes appellent ça la maman, enfin je crois, mais avec respect, c’est donc la mer.

a la mer
Vidéo envoyée par
incoxique
Comme vous le voyez, je mets du cœur à l’ouvrage, mais rien n’y fait, ça revient encore et toujours. Mais comme moi aussi je suis entêtée, heu, pardon, décidée, je ne renonce pas aussi facilement, et tous les jours je suis revenue lui faire comprendre, à cette grosse flaque d’eau, que le chef, c’est moi, et qu’il était hors de question que cela soit autrement…

A la longue, je pense que cette mer a compris qu’elle devait s’en aller, car les derniers jours, j’ai entendu mon deux-pattes dire que ce n’était pas la peine d’aller se promener au bord de ladite mer, elle était démontée… Il n’a pas voulu en dire plus, mais j’ai bien compris ses silences : elle s’était démontée, puis elle était partie, conformément à mes désirs… Non mais des fois, ce n’est pas ce grand machin humide qui va faire la loi chez moi, tout de même… Mais comme je ne suis pas tyrannique, si vous la voyez, vous pouvez lui dire qu’elle peut revenir et se remonter, je suis rentrée chez moi

mercredi, juillet 19, 2006

Pour une nouvelle…

Bon oui, je sais, j’ai pas été très expansive depuis quelques temps… Il faut dire qu’à la niche, c’est assez la course depuis un moment… Je ne comprenais pas trop ce qui se passait, ma deux-pattes arrêtait pas de grossir, et son mâle ne disait rien, bien au contraire. Alors que moi si je m’étais laissée à prendre autant de « surcharge pondérale » (bien sur, une petite femelle comme moi ne grossit pas, c’est indigne d’elle), j’aurais entendu mon deux-pattes…

Mais je présume qu’il a du finalement trouver qu’elle abusait, car il y a quelques temps, alors qu’il était parti (comme tous les matins, il quitte la niche pour, je présume, aller chasser, mais n’est pas un très bon chasseur, il revient presque toujours bredouille), sa femelle s’est levée (ce qui lui arrivait rarement, ces temps derniers, il faut bien le dire…), et a quitté la niche. Le soir, quand il est rentré (très tard, je tiens à le signaler, et toujours aussi bredouille), elle n’était pas là.

Oh, je ne vais pas m’en plaindre, grâce à ça, il m’a laissée dormir avec lui, chose qui devient très rare, hélas.

Mais bon, pendant plusieurs jours, comme ça, elle n’est pas rentrée, et je pense que mon deux-pattes en a été très attristé, car au second réveil (toujours avec lui) il y a ses anciens qui sont venus lui tenir compagnie à la niche.

Au bout d’un certain temps (ne me demandez pas combien de temps, ma notion du temps est, au cas où vous en douteriez, très réduite : il y a quatre temps : celui de dormir, celui de jouer, celui de manger, et celui de se promener… Ils se suivent, dans un ordre assez anarchique, selon mon humeur et mes envies), elle est enfin rentrée a la niche…

Et en effet, elle a du faire un petit régime, car elle n’avait plus son gros ventre du tout. Bon, je ne peux pas dire qu’elle se déplaçait comme avant, avant avant (quand le ventre était plat comme le mien), mais elle avait retrouvée une certaine habileté, et elle était nettement plus mobile…


Ca
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Je suppose que ça a dû bien faire plaisir à son mâle, car pour la remercier, il lui a offert un cadeau. Si tant est que ce soit un cadeau, ce dont je doute vu comment ça se comporte : c’est petit, ça passe sa vie a dormir ou brailler, et il faut s’en occuper sans cesse. Bon OK, ça a aussi des avantages : ça sent pas mauvais, et c’est bon à lécher… Et autre avantage de sa présence, mes deux-pattes me laissent a nouveau dormir à côté d’eux, ce qui me permet de surveiller que cette petite chose gigotante ne fait pas trop de bêtises.

Mais bon, je ne sais pas combien de temps ça va rester ici, donc je ne sais pas combien de temps j’aurai cette possibilité. A la rigueur, ça ne me dérange pas trop, car on ne peut pas dire que ça envahisse mon espace de vie, ni ne pique mes joujoux, donc je n’ai rien à y redire. Et tant qu’on me laisse lui mettre mon odeur dessus, à grands coups de langue, ça me va comme ça.

On verra bien ce que l’avenir nous réserve

mardi, juillet 04, 2006

Non je ne suis pas gourmande

j'aime juste les bonnes choses...

Velvet & le chocolat Vidéo envoyée par incoxique
et comme dirait un court sur deux pattes bien connu du milieu baballistique : "faut pas gâcher"...

Quel plaisir

que de se rouler dans l'herbe ... vous devriez essayer, ça vous ferait le plus grand bien.

Velvet
Vidéo envoyée par incoxique

lundi, juillet 03, 2006

« Le nez le plus long n'est pas toujours le meilleur senteur. »


Je suis bien d’accord avec les cousins québécois des deux pattes… J’en prendrai pour illustration ce qui m’est arrivée l’autre jour : Mon deux pattes était à la niche, pendant que sa femelle faisait des « courses ». Je ne sais pas exactement ce que sont les « courses », je sais courir, mais ça ne doit pas être la même chose, car à chaque fois qu’elle part faire des « courses », elle revient avec plein de choses alors que moi quand je vais faire une course, je rentre juste fatiguée… Mais bon, je ne suis pas là pour me lancer dans une étude comparative entre ma course et ses courses, cela n’est pas mon sujet.

Non, je voulais vous parler d’un de vos sens, tellement atrophié que je ne sais pas comment vous osez dire que vous en êtes équipés, je veux parler de l’odorat.

La semaine dernière donc, je tenais compagnie à mon deux pattes, qui était sagement assis devant sa machine à frapper les mots, lorsque soudainement ma truffe a senti dans l’air un parfum pas naturel. Oui, bon, je sais, certains deux pattes mal intentionnés vont encore dire que j’étais la source de cette pestilence, mais d’une part ce n’était pas le cas, d’autre part, ces dégagements olfactifs sont des traits génétiques de ma race, qui, avec nos ronflements, nous caractérise, moi et les miens, au même titre que les perles caractérisent les huitres, ou le raisin le champagne : c’est notre titre de noblesse à nous, les petites boulettes…

Or donc, une pestilence tout aussi désagréable que chimique commençait à envahir l’atmosphère, à un point tel que cela me prenait la gorge. Et pendant ce temps-là, mon deux pattes continuait gentiment à s’activer, comme si de rien n’était. J’avais beau aller et venir du balcon à lui, de lui au balcon, en poussant de petits jappements, il n’en avait cure, et continuait à s’activer, à faire j’imagine, des choses qu’il estime plus importantes que me consacrer seulement quelques instants et m’écouter un peu. Il parait que ces choses, cela s’appelle le travail, je suis bien contente de ne pas avoir a faire de telles choses, car ça ne me plait pas.

L’odeur devenait de plus en plus entêtante, c’en était très désagréable, ça me piquait les yeux, et lui, il se contentait de me regarder, de me passer une patte sur la tête, en me disant des banalités du style « mais oui tu es un beau chien »… Ce n’était vraiment pas la peine de le rappeler, tout le monde le sait, enfin tous les individus, quelque soit leur nombre de pattes, dotés d’un tant soit peu d’intelligence. Mais c’est vrai, rien ne me permet d’affirmer que mon deux pattes est doté de ceci, également très optionnel chez ceux de sa race.


pimpon
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A la fin, alors que je ne savais plus quoi faire, enfin il a remarqué cette puanteur, ou plus exactement non, je ne pense même pas qu’il l’aie remarquée : dans la rue sont arrivés trois camions rouges, toutes sirènes hurlantes, avec des deux pattes, bien bâtis, portant de drôles de choses sur le dos, et tirant de gros joujoux d’où pendait un fil, fil qu’ils sont allés planter dans le sol, pour que de l’eau en sorte…

Ce remue-ménage a enfin fait réagir mon deux pattes, et non seulement il est venu voir à la fenêtre, mais en plus il a compris mes demandes d’aller voir ça plus en détail : il a mis ses sur-pattes, a pris la laisse (il ne manquerait plus que je le perde : avec son (absence de) flair, jamais il ne retrouverait la niche, sans moi…) et nous sommes allés voir les beaux deux-pattes dans leurs camions rouges. La source de la puanteur était bien localisée, il s’agissait en fait d’une de ces boîtes dans lesquelles les deux-pattes laissent ce qui ne les intéresse plus, ni pour manger ni pour jouer. Ils appellent ça une « pour belle » je crois, et c’est vrai que moi qui suis belle, j’y trouve toujours plein de choses appétissantes et amusantes… cette « pour belle » brulait et c’est de là que s’échappait ladite odeur, si nauséabonde… Une fois que nous étions dehors, j’ai entrainé mon deux pattes faire un tour, et au retour, les autres deux pattes dans leur camion rouge étaient en train de ranger tous leurs joujoux, j’ai eu droit à plein de caresses, sans doute pour nous récompenser, moi et mon flair…

Non définitivement, c’est clair que même si moi j’ai une toute petite truffe, je m’en sers nettement mieux que les deux pattes, avec leur si long appendice…


jeudi, juin 15, 2006

martyreuh,

je suis une boulette martyre…

Hier, j’ai été malade… Que le toutou qui ne l’a jamais été me jette la première baballe, mais là n’est pas la question. Tout d’abord, ça a été très bref, mais cela ne change rien au fait que je n’aime pas ça. J’ai du manger quelque chose qui ne passait pas, et ça a fait un joli chambardement dans mon petit ventre tout rose… Ca glougloutait, ça grommelait, enfin c’était un vrai bazar, pire que la niche de mes deux pattes, pire même que sous leur panier…

J’ai donc voulu faire comprendre à ces êtres à l’intelligence limitée, qu’il serait bon de faire quelque chose, avant que, ne pouvant plus me retenir, je ne fasse ce qu’ils appellent une « bêtise », mais qui n’est que très naturel, sommes toutes.


martyreuh
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Je me suis donc installée devant la porte du terrier, en les regardant à chaque fois qu’ils passaient devant moi, de mon air le plus demandeur, mais sans pour autant leur crier dessus, d’abord ils sont tellement peu évolués qu’il ne comprennent pas l’aboyen…

Au bout d’un temps qui m’a semblé interminable, ma deux patte a compris qu’il se passait quelque chose, sensibilité féminine j’imagine… Son mâle, lui, il ne voyait rien de rien… Ah les mâles, tous les mêmes… Il faut dire que ça me faisait tellement mal que j’était toute tremblante, de moins en moins capable de me retenir… J’ai donc espéré que nous allions nous précipiter dehors, ça semblait logique, vu mon état…

Et bien c’est là où vous allez comprendre toute l’étendue de ma misère : ils se sont concertés, mes chers deux pattes, et au lieu de me sortir, ils sont allé… me faire prendre un bain de pattes, pensant sans doute que j’avais un coup de chaud…

Bon, l’intention est bonne, je le reconnais, mais ça n’a fait qu’empirer la situation, car en plus, ils ne se sont pas contentés de me mettre les pattes dans l’eau, ils m’ont aussi versé de l’eau un peu partout, partout incluant bien sur, le ventre…

J’ai cru que je n’allais pas pouvoir me retenir plus longtemps :-(

Heureusement, ils ne m’ont pas fait subir ça très longtemps, et m’ont vite laissée sortir... Là, j’ai craqué, et comme je sais qu’ils tiennent à ce que la niche reste propre, j’ai fais ce qu’il m’autorisaient quand j’étais un bébé boul’, je suis allée, n’en pouvant plus, soulager mon ventre sur le balcon… Là, ils ont enfin compris qu’il y avait un problème…

Alors qu’en fait, de problème, il n’y en avait plus, je me sentais nettement mieux, tout à coup…Et heureusement que ça n’a pas duré, car je vous prie de croire que ça m’a fait mal à mon petit ventre tout rose, un vrai mal de chien… J’espère que ça ne va pas recommencer de sitôt ! Et je me demande bien ce qui l’a provoqué, certainement pas ce morceau de pain que j’avais ramassé dans la rue, et que mon deux pattes n’a pas eu le temps de m’enlever avant que je ne le gobe avec délectation…

lundi, mai 15, 2006

Yeeehaa...

Comme vous le savez si vous êtes des lecteurs assidus de mes aventures, j’ai fortement envie d’être indépendante, et je suis à la recherche d’un travail, car comme toute jeune fille qui se respecte, je ne conçois pas de ne pas travailler, et de devoir être à la charge de mon toutou. A l’hiver dernier, j’avais bien trouvé une petit boulot, mais ce n’était qu’une mission d’intérim, de courte durée. Ce n’était pas désagréable, d’ailleurs, je l’avoue, et cela m’a permis d’offrir des cadeaux à mes deux-pattes, ce qui était le but.

Mais bon, comme je l’ai dit, ce n’était que de l’intérim, ça n’a même pas duré un mois. Et comme toute peine mérite salaire, comme j’avais bien peiné, j’ai reçu un salaire à la hauteur de mes efforts.

Or, même si je ne suis pas une boulette dispendieuse, et si mes besoins sont fort limités, se composant de quelques croquettes, de nonos de temps en temps, de joujoux et de tout extra alimentaire de façon a être diversifiée, ils n’en sont pas moins constants, et même la plus économe des fourmis finit par se retrouver à devoir reprendre le harnais et à retourner au turbin.

En parlant de harnais, j’ai donc en premier contacté de nouveau mon employeur de l’hiver, qui avait semblé ravi de ma performance. Il m’a dit que pour le moment il ne cherchait personne, la période estivale étant consacrée totalement aux vacances, mais qu’il penserait à moi lorsque la bise serait venue et qu’il serait temps de préparer ses équipes de livraison.

Ne pouvant pas attendre que l’hiver soit la, j’ai donc cherché ailleurs qui pourrait employer une boulette courageuse… Et j’ai trouvé : il y a de cela quelques jours, mes deux-pattes m’ont emmenée à la campagne. J’aime bien la campagne, il y a plein de choses à faire, d’odeurs nouvelles, de gourmandises à gober, c’est un délice… J’ai d’ailleurs découvert un plaisir exceptionnel, que je ne peux que vous conseiller : c’est aussi bon à manger qu’à se mettre dans le cou, pour se parfumer : il s’agit d’un produit que les deux-pattes utilisent dans leur jardin, essentiellement dans le jardin où ils font pousser des légumes, et qui est, si j’ai bien compris, produit par les quatre-papattes auxquelles on me compare parfois par notre ressemblance : les vaches. Je crois que ce produit s’appelle la bouse, je n’en suis pas sûre, mais je l’adore, je m’y suis roulée avec délectation et j’en ai mangé tout plein…

M’enfin, je ne suis pas là pour vous parler de ce point, mais du travail que je me suis trouvé. Pourtant, il y a un lien direct entre cette découverte et mon nouvel emploi : en effet, voulant me renseigner sur les animaux qui produisent cette petite merveille, je me suis rapproché de ces vaches… Et c’est là que j’ai découvert ma vocation : afin d’avoir toujours a portée de cou et de gueule ce divin nectar, j’ai décidé de devenir… cow girl. Je vous interdit de rire, c’est tout ce qu’il y a plus sérieux. : si les moutons ont besoin de chiens pour les garder, il en va de même pour les vaches… Et j’ai pu constater que d’emblée j’avais le respect du troupeau qu’on m’a confié : elle m’écoutaient, et me suivaient avec une grande obéissance, et revenaient vers moi dès que je le leur ordonnais. Bon d’accord, j’ai bien du lever la voix un peu, et gronder, voire même aboyer, car au début elles faisaient semblant de ne pas me voir, comme si j’étais trop petite au milieu des herbes et des buissons, dans le pré où je devais les garder.


cow girl
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Mais après quelques instants, j’ai pu constater mon succès, et ces grosses bêtes se sont rangées en… rang (ce qui est le propre d’un bon rangement, tout le monde vous le dira) et m’ont sagement écoutée… Bon oui j’ai du continuer à leur aboyer après, elle avaient, semble-t-il, quelques difficultés à comprendre l’aboyen, peut être un problème d’accent, les normandes, c’est très typé et ça a un parler… différent (« ça va t-y ben ? », « boudoubin », ou autres « comment ça va t-y mon tit go ?»), qui peut ne pas être en phase avec l’aboyen parfait qu’utilise une boulette parisienne. Mais après un moment, j’ai pu constater que nous parvenions à un bon niveau de compréhension, elles ont commencé à m’obéir, à force de gros aboiements.

Et je suis bien contente que cela ce soit bien passé, j’ai pu le constater puisque mes deux-pattes sont venu me chercher en me félicitant et en me ramenant dans la niche, après ma mission menée à terme, en me faisant de grandes caresses et en me disant (d’après ce que j’ai pu comprendre) que ce n’était plus la peine de répéter mes ordres, les grosses bêtes avaient compris… Ils ont bien insisté, donc moi je n’ai pas insisté plus et j’ai arrêté d’aboyer après elles.

Non c’est décidé, je deviens cow girl, ça me plait trop comme métier


jeudi, mai 04, 2006

Non, rien de rien, non je ne…



… comprends plus rien à rien !


c'est pour juillet
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Mes deux-papattes deviennent maboule, complètement brindezingue, si vous me pardonnez l’expression (et même si vous ne me la pardonnez pas, d’ailleurs…) : il n’arrêtent pas de me montrer ma deux-papattes, enfin plus précisément une zone précise de son anatomie, en s’exclamant : « tu vois ta petite sœur ? » Non mais sérieusement, vous les comprenez vous ?

Je ne comprends rien à rien, ils n’arrêtent pas de faire des changements dans la niche, ont encore changé de place leur panier, mis un autre petit panier qui m’est totalement interdit d’accès, avec des barreaux pour pas que j’y entre, en me disent en le montrant de la patte : « tu vois, c’est le panier de ta petite sœur »…

Attendez, je le saurais si j’avais une petite sœur ! Et d’abord je ne vois pas pourquoi elle aurait un tel traitement de faveur, avec un panier rien que pour elle, alors que jusqu’à présent mes deux-papattes et moi on partage tout, enfin je partage leur panier, car je n’aime pas trop qu’il viennent dans le mien, ils y laisseraient plein de poils, et après, c’est une horreur pour le rendre propre comme il faut et digne d’héberger le repos d’une petite boulette.

Non, je ne comprends pas de quoi ils parlent, pas du tout… Et d’ailleurs, je commence à me poser des questions sur leur santé mentale : rappelez vous, il y a de cela quelques temps, ils m’avaient parlé de l’arrivée d’un copain de charivari, j’ai attendu, et si un jour je les ai vus arriver avec ce qui me semblait être un chouette copain, j’ai déchanté depuis, il ne bouge vraiment pas et m’ignore souverainement, au point que me pose parfois (au moins pendant une demi seconde) des questions sur l’intérêt que je peux éveiller auprès de la gent canine

Et maintenant, ils me parlent d’une petite sœur… Non sérieusement, d’accord, je suis peut-être encore une toute jeune boulette, mais je sais bien que les deux-papattes ça ne met pas bas de créatures aussi parfaites que les quatre-pattes, voire divines comme seules le sont les boulettes françaises… Ils ont beau essayer, même en s’y prenant de la même façon que nous les quatre-pattes, ils ne font que réussir tant bien que mal à faire des machins rouges, braillards et gesticulant sans contrôle ni efficacité

Je m’inquiète vraiment, je n’ai qu’un crainte, que ce soit contagieux, et que moi aussi bientôt je vous parle d’une petite sœur… Si cela m’arrive, je vous en prie, faites moi interner, cela vaudra mieux pour tout le monde

mercredi, avril 19, 2006

Un bol d'air pur...

Y’a pas a dire, les « wouaff-cances » (je ne suis pas trop sûre du mot, mon deux pattes en parle souvent, mais il articule très mal…) c’est pas mal, pas mal du toutou…

L’autre jour, j’ai bien senti qu’il se tramait des choses, car mes deux pattes s’activaient dans tous les sens. Ce n’était pas de l’activité comme lorsqu’ils attendent d’autres deux pattes, ça je connais, et j’aime bien car ça veut dire plein de caresses à la clef… Non, c’était de l’activité comme il en arrive quelques fois, qui laissent présager des promenades dans la niche qui bouge toute seule. Pas celle que je prends tous les jours pour aller me PRO-ME-NER, où on entre dedans, la porte se ferme, ça vibre, la porte s’ouvre et c’est plus pareil mais on va se PRO-ME-NER (je me demande bien ce que veulent dire ces trois mots, mes deux pattes les associent toujours, j’ai bien compris le sens de l’expression, mais pas de ces trois mots, qu’ils articulent bien, cette fois…) mais celle qui bouge toute seule et qui montre plein de choses et apporte plein d’odeurs différentes.

Mon deux pattes l’a alors dit : nous partions en wouaff-cances : il fallait préparer plein de choses inutiles pour eux, et quelques rares choses nécessaires à une boulette en goguette : quelques joujoux, de la nourriture, mon livret de santé, ma couverture et ma trousse de toilette, enfin le minimum vital pour une boulette coquette qui s’absente de sa niche.

On a donc pris la niche qui bouge toute seule, mon deux pattes et moi, sa femelle ne venant pas avec nous, et nous sommes partis, pour voir plein de paysage défiler sous nos yeux…

Je n’ai pas tout compris, car quand nous sommes arrivés à destination, la deux pattes de mon deux pattes nous attendait, à croire qu’on avait juste fait le tour du pâté de maison, comme lorsqu ‘on va se PRO-ME-NER. Pourtant, tout était différent, et contrairement à ma niche dans la grande ville, la y’avait un très très grand balcon (qu’ils appellent un jardin je crois), où on me laissait aller me dérouiller les papattes autant que je le souhaitais, je n’avais qu’à demander…

Mais à croire que ça ne suffisait pas, que ce balcon fût trop petit pour me détendre, on est aussi allé dans la montagne. C’est bien la montagne, c’est encore plus grand que le grand balcon, et y’a plein d’odeurs que je ne connais pas, de quatre pattes qui ne sont pas de ma race, c’est amusant d’essayer de les trouver… On a galopé dans tous les sens, et comme je sentais que mes deux pattes se conduisaient bien, cette fois j’ai tenté le coup de ne pas les attacher à moi, et de les laisser me suivre tranquillement, en espérant qu’ils ne fugueraient pas. Et ma confiance n’a pas été trahie, ils sont restés auprès de moi, pendant tout le temps…

Après, on est rentré a la niche et aujourd’hui on a repris le chemin de MA niche, celle de la grande ville, avec son balcon, mais aussi et surtout tous MES joujoux et MON panier… Car quand je suis dans cette autre niche, je n’ai pas mon panier, je dois me contenter de dormir sur un fauteuil… C’est pas mal, je l’avoue, mais c’est pas pareil…

D’ailleurs, il se fait tard, et rien que d’y penser j’ai un peu sommeil… Je vous fais donc une grosse léchouille et je retourne m’y lover…

lundi, mars 27, 2006

Dis deux papattes, c’est quoi cette bouteille de lait ?

Y’a une chose que je trouve profondément injuste, c’est le fait que, selon les règles des deux papattes, je n’ai pas droit de base à boire du lait. Il parait que c’est parce que, contrairement aux deux-pattes, à partir du moment où je suis sevrée, je ne digère plus le lait.

Bon, tout d’abord, je tiens à vous rappeler que j’ai été sevrée plus que très jeune, chose dont vous vous souviendrez sans peine dans la mesure où vous êtes des lecteurs et lectrices assidu(e)s de mes aventures, et ensuite personne n’est allé voir ce qui se passe dans l’estomac d’une boulette, qui est capable de digérer tout ce qui se mange, c'est-à-dire TOUT : papier, chaussettes, chaussures, ou autres buttées de portes…


lecce homo
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Donc sérieusement, pensez vous qu’un peu de lait de temps en temps puisse me faire tant de mal que ça ?

Moi je suis sûre que c’est par égoïsme, car tout le monde sait que le lait, c’est bon pour les petites boulettes !! Bon d’accord, même si je ressemble un peu à une petite vache bretonne (regardez la carte des vaches, vous verrez que c’est la bretonne qui est noir et blanc, alors que la normande est marron et blanc), je n’en suis pas une, et je ne demande pas de n’avoir que du lait, j’aime trop mes croquettes, mes nonos et autres gâteries purement canines…

Non sérieusement, je n’en demande pas tant que ça : le matin, remplacer l’eau par du lait, ça serait bien pour tenir compagnie à mon deux pattes. Après bon, d’accord, dans la journée, je veux bien qu’on me remette aux croquettes sèches et à l’eau, sans hésitation, mais le matin, c’est trop demandé ?

Dis deux papattes, comment on fait les bébés ?

lundi, février 20, 2006

Il est arrivé …


Ils me l’avaient promis il y a de cela quelques cycles (pour votre information, un cycle canin c’est « dodo+croquettes+balades+dodo+croquettes+balades », note de l'éditeur), et ils ont tenu leur promesse : j’ai enfin mon copain de jeu, mon petit frère…

Il est marrant, il a de grandes oreilles comme moi (à en croire ma deux pattes, c’est un trait héréditaire qui vient du côté de mon deux pattes, il était pareil quand il est arrivé à la niche, il y a de cela très très très longtemps: avec d'immenses oreilles), il a pas plus de queue que moi, et il bouge tout seul. Bon, quand j’écris qu’il bouge, je me comprends, car on ne peut pas dire qu’il fonce partout, comme je sais si bien le faire. Non, à ce niveau là, il serait même plutôt assez statique. Son mouvement est assez limité, car tout ce qu’il fait c’est se balancer d’avant en arrière, et tourner parfois sur lui-même.

Mais bon, je pense, enfin j’espère que cet immobilisme n’est que passager, et que bientôt il me suivra pour de longues balades. A voir ses pattes, on devine qu’il est fait comme moi pour gambader, car si pour le moment elles sont encore assez chétives, elles sont bien au nombre de 4, et contrairement aux deux pattes, il se repose dessus.

Je lui ai déjà donné plein de grands coups de langue, afin de chasser l’odeur qu’il avait, et qui n’était pas celle de la meute, et maintenant je n’ai plus aucun problème pour le reconnaître, il est bien de ma meute…

Je suis donc très contente, vous vous en doutez, car mon deux pattes semble assez tendu à chaque fois qu’il rentre à la niche (je me demande bien ce qu’il fait dehors toute la journée, mais quoi que ce soit, ça ne doit pas être très agréable, vu son état au retour…), et sa compagne de meute, à force de ne rien faire, a tellement engraissé qu’elle ne peut presque plus bouger.



Mais bon, j’ai surtout hâte qu’il soit plus grand et plus leste, pour qu’on s’amuse ensemble.

Sur ce, je retourne le voir, mais avant de partir, je vais tout de même vous le faire admirer, que vous voyez à quel point c’est un chouette copain de meute que j’ai…

jeudi, février 02, 2006

planquez vous !!!

C’est un conseil d’amie…

La police est de sortie, et les rafles ont commencé : j’ai un copain dont le deux pattes a été serré par les condés de la BC, qui sont presque aussi féroces que ceux de la BAC, la Brigade Anti Criminelle, c’est la Brigade Canine…

Et ça ne rigole pas, dans cette brigade : quand ils trouvent un de ce qu’ils appellent délinquant canin, ils l’envoient directement au tribunal, sans tendresse, ni douceur…

Cela faisait quelques temps qu’on ne les avait pas vus dans le coin, les bleus de la BC. Je vous parle d’un temps que les moins de 20 dents ne peuvent pas connaître. D’ailleurs, à dire vrai, moi je me contentais d’avoir rencontré un bobtail qui a rencontré un briard qui a rencontré un lévrier qui a rencontré un fox terrier qui a rencontré un yorkshire qui a rencontré un saint-bernard qui crois bien les avoir vus, il y a longtemps…

Mais voila, il parait qu’il y avait du laisser-aller, dans le secteur, et que des deux pattes erraient en liberté, sans être tenus en laisse par leurs toutous lors de leurs balade… Il y avait même des deux pattes pour râler parce que certains de nos deux pattes, pour nous faire plaisir et nous réjouir la truffe, laissent par terre les plus odorants des excréments de leurs perfections animalières préférées. Et il parait que c’est totalement interdit.. Ah la la ! Je vous jure, aucun savoir vivre…


planquez vous
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Mais bon, comme je ne suis pas convaincue d’être totalement innocente de tout délit, même si je ne pense pas être une criminelle malgré tout (le vol de chaussette n’est pas réprimandé par la loi des deux pattes j’espère ? ) je préfère me cacher un moment, le temps que la tension redescende…

Et si, par hasard, lors d’une de vos promenades, vus croiser un groupe de deux pattes, portant chacun une grande sacoche noire, et vous regardant étrangement, méfiez-vous. Et surtout, n’oubliez pas d’attacher vos deux pattes lorsque vous vous promenez, sinon vous risquez, comme mon copain le beagle, de vous retrouver avec un deux pattes au tribunal

lundi, janvier 23, 2006

J'comprends plus rien

Mais alors là, plus rien du tout …

Y’a de cela quelques temps, on me promet l’arrivée d’un petit frère, d’un copain de charivari… Pleine d’espoir mais patiente, j’attends, j’attends, j’attends… j’attends !

Et le temps passe, rien ni personne n’arrive pour me tenir compagnie.

Bon d’accord, à demander un labrador ou un bobtail, j’ai peut être été un peut trop exigeante, mais vous savez, je me conterai d’un carlin, à défaut, on s’amuse bien avec un carlin, il suffit de me voir jouer avec Charly, on ne s’ennuie pas…

Mais bon, mis à part le fait que, malgré leurs propos, je ne vois rien venir, j’avoue que j’ai énormément de mal à comprendre mes deux pattes : la logique veut que mon deux pattes se lève tôt, qu’il me demande de l’accompagner faire une balade, puis qu’il s’en aille, pour ne revenir que le soir venu, au moment de repartir faire un tour avec moi. Pendant ce temps, ma deux pattes l’attend sagement, couchée sur son coussin, qu’elle ne quitte presque pas, juste le temps d’aller à sa gamelle avant de revenir prendre sa place, place que j’accepte de partager avec elle. Cela fait quelques temps que ce cérémonial se déroule ainsi, et à de très rares exceptions prêt, cela s’est toujours passé ainsi.

Avec une telle fréquence de répétition, tout le monde s’y tromperait, et penserait que ce comportement est la règle. Pourtant, depuis quelques temps, j’ai bien noté que c’est le monde à l’envers... Pensez donc, ne voila-t-il pas que maintenant, comme il y a quelques réveils, c’est elle qui s’est levée puis est partie le matin, alors que lui restait à l’attendre sagement, en se languissant (si si, je vous assure, je l’ai entendu, le pauvre, il jappe souvent tout seul, croyant sans doute qu’elle est là, à l’écouter. Il tient de vraies conversations de deux pattes, en se tenant l’oreille, persuadé qu’elle lui répond) sans fin de son absence.

Mais bon, ce ne sont pas ces simili état d’âme de deux pattes qui m’interpellent, car d’abord leur prêter de tels sentiments reviendrait à leur reconnaître une âme, chose que toute boulette un tant soit peu avertie ne peut que trouver risible, et ensuite tant que j’ai mes gamelles pleines d’eau et de nourriture, personnellement, cela me suffit amplement.

Non, ce qui me dérange, c’est que quand elle n’est pas à la niche, lui n’ose pas utiliser son coussin à elle, craignant sans doute sa colère, un mâle n’ayant pas à tenter de s’accaparer les biens d’une femelle.

Mais la conséquence de son obéissance aux règles de la meute est que je n’ai plus alors personne pour me tenir chaud sur le coussin, et je me réfugie donc dans ma niche, où j’attends son retour avec impatience…

Bon, alors non seulement je dois attendre mon camarade de jeu que je ne vois toujours pas venir, mais en plus je dois l’attendre elle.. Ah j’vous jure, quelle vie de chien est la mienne…

Si vous pouvez m’expliquer ce qui se passe avec mes deux pattes, j’avoue que j’en serais ravie, leurs égarements commencent à m’inquiéter … un tout petit peu…

jeudi, janvier 12, 2006

J’attendrai, le jour et la nuit…


J’attendrai toujours !

L’autre jour, il y a mes deux pattes qui m’appellent, alors que j’étais tranquillement en train de ronger un des surpattes avant (je crois que vous appelez ça un gant) de mon deux pattes, allongée sous leur panier.

Aussitôt, je me dis que j’aurais sans doute mieux fait de m’abstenir de savourer ce surpatte, et qu’ils vont encore dire que je l’avais chipé, alors que j’ai bien vu mon deux pattes le jeter par terre, au retour de notre promenade du soir. Je me fais donc toute petite, et j’arrive, les oreilles basses, d’un air penaud que je sais si bien prendre, et qui fait qu’ils n’arrivent pas trop a sévir quand j’ai fait une vraie bêtise.

Je me dirige donc vers eux, sans faire la fière, mais en me disant que de toutes façons, ce surpatte était vieux, la peau en était usée, ça ne peut donc pas être très grave.

Et là, j’ai bien constaté que mon air penaud, ça marche encore très bien avec eux, car au lieu de m’enguirlander, voire même de me donner une fessée, comme ils osent parfois le faire, ils avaient l’air tout content.

Ceci m’a faite penser sur le fait que j’avais bien fait de le savourer, ce surpatte, et qu’en fait cela leur évitait de devoir se résoudre à s’en séparer, je les arrangeais au final.

Mais je devais me tromper, car ils ne m’en ont pas parlé, n’avaient même pas l’air de s’en préoccuper. Je n’avais donc plus aucun doute, le surpatte m’était destiné. Il faut dire qu’un met aussi savoureux, leurs pauvres dents et leur absence d’odorat ne pouvaient y prendre plaisir. C’était en effet un excellent veau irlandais, bien jeune, je pense, un vrai régal à boulette.

Non, ils m’ont attrapée, en montrant toutes leurs dents (les deux pattes c’est pas comme les créatures parfaites que sont les boulettes, ça ne montre pas les dents quand ça va attaquer, mais quand c’est content, allez donc comprendre ces créatures…) et en jappant assez fort.

Force de concentration et grâce à mon intelligence hyper développée qui fait que je commence à comprendre quelques mots de leur langue si barbare, j’ai fini par donner un sens à ces jappements ; il semblerait que j’aie bientôt un copain de jeu, un petit frère ou une petite sœur.

Je peux vous dire que ça me fait bien plaisir, car ce n’est pas que j’aime pas mes deux pattes, vous l’avez certainement compris, mais bon, je dois bien avouer qu’ils ne sont pas de grands camarades de jeu, et qu’ils refusent que je vienne leur sentir les fesses, chose qui est pourtant très normale entre camarades de meute.

J’espère bien que ce petit frère ou cette petite sœur sera tout comme moi, plein d’énergie et joueur, qu’on se fasse de longues parties de course, de baballe ou autre.. Bon, il n’est pas obligé d’être une perfection de bouledogue, je me contenterai d’un labrador, voire même d’un bobtail. Mais je refuse carrément les Chihuahuas et autres caniches ou Yorkshire. Non non, je veux un petit frère ou une petite sœur digne de ce nom, digne de m’avoir comme grande sœur.


J'attendrai
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Et vous verrez, je prendrai mon rôle d’éducatrice avec le plus grand sérieux. Je lui apprendrai ou se trouvent les meilleures odeurs du quartier, et comment ronger son os en paix. Je lui enseignerai comment repérer les surpattes arrières (des saussettes je crois) et les attraper pour aller les savourer sous le panier des deux pattes, et plein d’autres choses encore…

Mais bon, ils m’ont dit qu’il fallait attendre, que ce n’était pas encore ce soir qu’il allait arriver. Mais, au cas où il arriverait sans prévenir, je préfère rester près de la porte de la niche, et attendre, attendre toujours son … arrivée.

J’espère juste qu’il sera là avant demain, qu’on puisse aller s’amuser ensemble.
PS : pour info, j'ai ajouté le lien vers le blog de ma deux pattes, où elle raconte comment elle vit cette attente qui lui semble aussi pénible à elle qu'à moi. Peut être qu'elle aussi elle a envie d'aller jouer et gambader en meute, finalement ...

lundi, janvier 02, 2006

C'est l'époque qui veut ça

Les deux pattes ont des traditions étranges, mais qui, je l’avoue, présentent des avantages indéniables : il s’agit des célébrations de fin d’année… Cela permet plein de bonnes choses, de la nourriture pas habituelle, et des cadeaux, plein de cadeaux…

L’an dernier, comme j’étais encore un bébé boulette, j’ai eu plein de joujoux, des peluches, des baballes… Tout ça, c’est très bien, je l’avoue, et j’en étais plus que ravie, l’an dernier… J’ai même réussi a ne pas tous les casser, il y en a encore avec lesquels je me détends un peu, de temps en temps…

Mais cette année, tous mes copains toutou vous le diront, je ne suis plus un bébé boulette !!! Loin de là même !!! Je suis une boulette épanouie.

Au lieu de joujoux, j’ai donc reçu un joli collier rouge, que vous aurez l’occasion de voir plus en détail sur moi dans le futur… Et y’a aussi l’aspect alimentaire qui est pas mal, pendant cette période : On ne peut pas dire que j’ai mangé beaucoup de croquettes…

Mais contrairement à mes deux pattes, enfin surtout au plus grand, j’ai conservé ma ligne de jeune boulette sportive, moi ! J’ai pas pris une tonne sur le ventre ! Bon d’accord, c’est pas mal, il n’en est que plus confortable quand on fait des câlins…

Non non, moi j’ai gardé la forme, car en plus là où on était pour ces fêtes deux pattiennes, y’avait un grand grand grand parc rien que pour moi, personne d'autre, et surtout pas un deux pattes n'allait s'y promener, je me demande encore pourquoi… Et malgré le temps qui faisait froid à mon bidon, j’ai couru beaucoup, pour me tenir chaud et me dépenser…

Au final, même si j’ai mangé plein de bonnes choses que je ne peux énumérer tant il y en avait, je n’ai pas pris un gramme… Il y a peu de deux pattes qui peuvent en dire autant, j’en mettrai ma papatte au feu (celui qu’il y a dans les cheminées, que c’est bien agréable de s’y réchauffer, même s’il faut faire attention aux petits trucs qui explosent et qui peuvent brûler les poils, que ça sent le cochon grillé et fait mal…)


BA copy 2
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Mais en plus de l’aspect alimentaire, on m’a appris qu’il y avait une autre tradition qui allait de paire avec cet événement, c’est celle des bœufs : à cette époque, on s’échange des bœufs … Bon, moi je vois aurais bien passé mes bœufs, mais des bœufs, je n’en ai pas !! J’ai un canard, un toutou de Noël, des baballes et autres cordes, mais de bœufs, je n’en ai pas…

Mais comme il parait que c’est l’intention qui compte, je vais faire comme si j’en avais, d’accord ? Alors je vous adresse tous mes bœufs, et j’espère que cette année vous apportera beaucoup de plaisir et de promenades avec vos deux et quatre pattes préférés. Et je tenterai de vous apporter toujours autant de plaisir au travers de mes récits…

Votre dévouée boulette