dimanche, novembre 23, 2008

Deux, c’est mieux qu’une ...


Enfin, c’est ce que disait une de vos « puces double des villes »* il y a quelques années.

Si on part de ce postulat, et qu’on le double, on devrait avoir un postulat doublement meilleur, non ?? Et arriver au fait que quatre c’est mieux que deux qui est mieux qu’une…

Pour preuve j’en donnerai uniquement l’exemple de la suprématie des quatre pattes sur les bipèdes. Et ce n'est meme pas la peine de parler des serpents...

Mais il y a tout de même des fois où la théorie atteint ses limites… Et dans ce cas, cela vous fait comme un boomerang, vous avez beau courir après, cela vous revient dessus avec plus de forces.
Et pour illustrer ça, je n’ai pas à chercher loin : il me suffit de prendre ce que mes deux-pattes viennent de me faire endurer en peu de temps :

Vous connaissez ma vie, tranquille, bien organisée, mémère quoi (j’allais pas dire pépère, m’avez bien regardée ??) Je dors, je joue, je vais voir les bébés deux pattes, je mange, je dors, je dors, je mange, je vais promener mon deux pattes, je dors. En gros, voila ma routine, pas désagréable, surtout quand, comme en cette saison, je peux m’allonger sur le radiateur, ca fait un bien fou au bidon…

Et en général, rien ou pas grand chose ne vient troubler cette quiétude nirvana-esque… De temps en temps, un deux pattes vient me tenir compagnie la nuit, quand il ou elle (excusez moi, j’ai beaucoup de mal à différencier les mâles des femelles deux pattes) ne semble pas en état de retrouver le chemin de sa niche. Mais ça ne dure pas, généralement ce sont des colocataires calmes.

En revanche, depuis quelques temps, mes deux-pattes ont décidé d’agrandir la meute de façon un peu trop extrême à mon gout : pensez donc : tout a doublé : non seulement le nombre d’ainés, mais également le nombre de chiots…

Et si les ainés connaissent leur place dans la meute, les chiots, ce n’est pas la même histoire… Y’avait les chiots partout, qui courraient, jappaient, tentaient de me tirer les oreilles, venaient se servir de MES croquettes, sans bien sur me proposer de partager les leurs…

Et malgré le fait que je suis l’ainée des chiots, même si pas encore dans le clan des ainés, mes deux pattes ne m’ont pas laissée les remettre à leur place, ils ont à peine toléré que je vienne débarbouiller les plus jeunes quand ceux-ci avaient fini de se sustenter…

Au final, voyant que cette meute n’allait pas se calmer, j’ai fini par aller me cacher dans mon terrier, là au moins ils ne sont pas venu me déranger, respectant en cela le principe fondamental de la meute : « Niche de velvet ne s'envahit ni se se prête »...

* : publicités (NDLR)