mercredi, juillet 19, 2006

Pour une nouvelle…

Bon oui, je sais, j’ai pas été très expansive depuis quelques temps… Il faut dire qu’à la niche, c’est assez la course depuis un moment… Je ne comprenais pas trop ce qui se passait, ma deux-pattes arrêtait pas de grossir, et son mâle ne disait rien, bien au contraire. Alors que moi si je m’étais laissée à prendre autant de « surcharge pondérale » (bien sur, une petite femelle comme moi ne grossit pas, c’est indigne d’elle), j’aurais entendu mon deux-pattes…

Mais je présume qu’il a du finalement trouver qu’elle abusait, car il y a quelques temps, alors qu’il était parti (comme tous les matins, il quitte la niche pour, je présume, aller chasser, mais n’est pas un très bon chasseur, il revient presque toujours bredouille), sa femelle s’est levée (ce qui lui arrivait rarement, ces temps derniers, il faut bien le dire…), et a quitté la niche. Le soir, quand il est rentré (très tard, je tiens à le signaler, et toujours aussi bredouille), elle n’était pas là.

Oh, je ne vais pas m’en plaindre, grâce à ça, il m’a laissée dormir avec lui, chose qui devient très rare, hélas.

Mais bon, pendant plusieurs jours, comme ça, elle n’est pas rentrée, et je pense que mon deux-pattes en a été très attristé, car au second réveil (toujours avec lui) il y a ses anciens qui sont venus lui tenir compagnie à la niche.

Au bout d’un certain temps (ne me demandez pas combien de temps, ma notion du temps est, au cas où vous en douteriez, très réduite : il y a quatre temps : celui de dormir, celui de jouer, celui de manger, et celui de se promener… Ils se suivent, dans un ordre assez anarchique, selon mon humeur et mes envies), elle est enfin rentrée a la niche…

Et en effet, elle a du faire un petit régime, car elle n’avait plus son gros ventre du tout. Bon, je ne peux pas dire qu’elle se déplaçait comme avant, avant avant (quand le ventre était plat comme le mien), mais elle avait retrouvée une certaine habileté, et elle était nettement plus mobile…


Ca
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Je suppose que ça a dû bien faire plaisir à son mâle, car pour la remercier, il lui a offert un cadeau. Si tant est que ce soit un cadeau, ce dont je doute vu comment ça se comporte : c’est petit, ça passe sa vie a dormir ou brailler, et il faut s’en occuper sans cesse. Bon OK, ça a aussi des avantages : ça sent pas mauvais, et c’est bon à lécher… Et autre avantage de sa présence, mes deux-pattes me laissent a nouveau dormir à côté d’eux, ce qui me permet de surveiller que cette petite chose gigotante ne fait pas trop de bêtises.

Mais bon, je ne sais pas combien de temps ça va rester ici, donc je ne sais pas combien de temps j’aurai cette possibilité. A la rigueur, ça ne me dérange pas trop, car on ne peut pas dire que ça envahisse mon espace de vie, ni ne pique mes joujoux, donc je n’ai rien à y redire. Et tant qu’on me laisse lui mettre mon odeur dessus, à grands coups de langue, ça me va comme ça.

On verra bien ce que l’avenir nous réserve

mardi, juillet 04, 2006

Non je ne suis pas gourmande

j'aime juste les bonnes choses...

Velvet & le chocolat Vidéo envoyée par incoxique
et comme dirait un court sur deux pattes bien connu du milieu baballistique : "faut pas gâcher"...

Quel plaisir

que de se rouler dans l'herbe ... vous devriez essayer, ça vous ferait le plus grand bien.

Velvet
Vidéo envoyée par incoxique

lundi, juillet 03, 2006

« Le nez le plus long n'est pas toujours le meilleur senteur. »


Je suis bien d’accord avec les cousins québécois des deux pattes… J’en prendrai pour illustration ce qui m’est arrivée l’autre jour : Mon deux pattes était à la niche, pendant que sa femelle faisait des « courses ». Je ne sais pas exactement ce que sont les « courses », je sais courir, mais ça ne doit pas être la même chose, car à chaque fois qu’elle part faire des « courses », elle revient avec plein de choses alors que moi quand je vais faire une course, je rentre juste fatiguée… Mais bon, je ne suis pas là pour me lancer dans une étude comparative entre ma course et ses courses, cela n’est pas mon sujet.

Non, je voulais vous parler d’un de vos sens, tellement atrophié que je ne sais pas comment vous osez dire que vous en êtes équipés, je veux parler de l’odorat.

La semaine dernière donc, je tenais compagnie à mon deux pattes, qui était sagement assis devant sa machine à frapper les mots, lorsque soudainement ma truffe a senti dans l’air un parfum pas naturel. Oui, bon, je sais, certains deux pattes mal intentionnés vont encore dire que j’étais la source de cette pestilence, mais d’une part ce n’était pas le cas, d’autre part, ces dégagements olfactifs sont des traits génétiques de ma race, qui, avec nos ronflements, nous caractérise, moi et les miens, au même titre que les perles caractérisent les huitres, ou le raisin le champagne : c’est notre titre de noblesse à nous, les petites boulettes…

Or donc, une pestilence tout aussi désagréable que chimique commençait à envahir l’atmosphère, à un point tel que cela me prenait la gorge. Et pendant ce temps-là, mon deux pattes continuait gentiment à s’activer, comme si de rien n’était. J’avais beau aller et venir du balcon à lui, de lui au balcon, en poussant de petits jappements, il n’en avait cure, et continuait à s’activer, à faire j’imagine, des choses qu’il estime plus importantes que me consacrer seulement quelques instants et m’écouter un peu. Il parait que ces choses, cela s’appelle le travail, je suis bien contente de ne pas avoir a faire de telles choses, car ça ne me plait pas.

L’odeur devenait de plus en plus entêtante, c’en était très désagréable, ça me piquait les yeux, et lui, il se contentait de me regarder, de me passer une patte sur la tête, en me disant des banalités du style « mais oui tu es un beau chien »… Ce n’était vraiment pas la peine de le rappeler, tout le monde le sait, enfin tous les individus, quelque soit leur nombre de pattes, dotés d’un tant soit peu d’intelligence. Mais c’est vrai, rien ne me permet d’affirmer que mon deux pattes est doté de ceci, également très optionnel chez ceux de sa race.


pimpon
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A la fin, alors que je ne savais plus quoi faire, enfin il a remarqué cette puanteur, ou plus exactement non, je ne pense même pas qu’il l’aie remarquée : dans la rue sont arrivés trois camions rouges, toutes sirènes hurlantes, avec des deux pattes, bien bâtis, portant de drôles de choses sur le dos, et tirant de gros joujoux d’où pendait un fil, fil qu’ils sont allés planter dans le sol, pour que de l’eau en sorte…

Ce remue-ménage a enfin fait réagir mon deux pattes, et non seulement il est venu voir à la fenêtre, mais en plus il a compris mes demandes d’aller voir ça plus en détail : il a mis ses sur-pattes, a pris la laisse (il ne manquerait plus que je le perde : avec son (absence de) flair, jamais il ne retrouverait la niche, sans moi…) et nous sommes allés voir les beaux deux-pattes dans leurs camions rouges. La source de la puanteur était bien localisée, il s’agissait en fait d’une de ces boîtes dans lesquelles les deux-pattes laissent ce qui ne les intéresse plus, ni pour manger ni pour jouer. Ils appellent ça une « pour belle » je crois, et c’est vrai que moi qui suis belle, j’y trouve toujours plein de choses appétissantes et amusantes… cette « pour belle » brulait et c’est de là que s’échappait ladite odeur, si nauséabonde… Une fois que nous étions dehors, j’ai entrainé mon deux pattes faire un tour, et au retour, les autres deux pattes dans leur camion rouge étaient en train de ranger tous leurs joujoux, j’ai eu droit à plein de caresses, sans doute pour nous récompenser, moi et mon flair…

Non définitivement, c’est clair que même si moi j’ai une toute petite truffe, je m’en sers nettement mieux que les deux pattes, avec leur si long appendice…