jeudi, septembre 29, 2005

Le triangle des toutous retrouvés


bon d'accord, si ça passait au cinéma, ça ferait sans doute moins d'entrées que le cercle des pouets disparus, mais moi j'aime bien .. Et d'abord, ce n'est pas parce que l'un de mes joujoux ne fait plus pouet que je vais les mettre tous en cercle autour de lui, et je continue à l'aimer tout autant... Et je ne l'enterre pas non plus, je le garde sans en faire un film.

Mais il n'empêche, je suis bien contente que les vacances soient enfin terminées, car je recommence à croiser des copains quand je sors promener mon deux pattes (il en a bien besoin d'ailleurs, je trouve qu'il grossi ces temps ci..).

Et la, par exemple, l'autre jour on a fait une rencontre façon famille élargie : alors qu'on était sur le chemin du retour, j'ai croisé Charly et un inconnu, un grand, comme je les aime. Charly, il est marrant, on dirait un petit bouddah !! Bon, non seulement c'est un bébé mais en plus il est tout petit. Petit et tout gras, un vrai bouddha !! C'est un carlin, plein de fougue, qui veut tout le temps jouer avec moi. Je n'ai rien contre, mais comme je vous l'ai souvent dit, je préfère les plus grands, et plus vieux...

Mais bon, vous me direz que ce n''est pas parce qu'on rencontre un carlin que cela constitue une rencontre de famille élargie... Ben oui, les carlins et les bouledoguettes, c'est de la même famille, si on remonte quelques générations en arrière... Et avec une anachronismette comme moi, il n'y a pas besoin de remonter d'autant, d'ailleurs ... Mais malgré tout, deux cousins, ça ne fait pas une rencontre de famille, juste un tête à tête.

Si je parlais d'une rencontre de famille élargie c'est parce que ladite rencontre a été complétée par un qui me plaît beaucoup plus et qui est aussi de la famille : en plus de Charly, il y avait Ukaze... et Ukaze, il correspond tout à fait à ce que j'apprécie sur un beau mâle.


le triangle
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Je vous laisse admirer sur cette photo, et vous comprendrez tout de suite où mon coeur me pousse : au dessus de bébé Charly, que peut on admirer ? Un mâle, un vrai : grand, le poitrail puissant, les muscles saillants, et, chose que vous ne pouvez pas voir, un regard, mais quel regard : deux billes de charbon au milieu de cette face fauve... Un superbe boxer, je dois l'avouer, j'en suis toute émue, En plus, il ajoute a toutes ces qualités une qui n'est pas pour me déplaire : c'est un vieux, pensez donc, il est sur ses trois ans... Mais bon, comme c'est un cousin, il ne faut pas que je rêve, mon deux pattes voudrait pas qu'il se passe quoi que ce soit entre nous, ça ne se fait pas, il paraît, dans la famille...

Et comme je disais, c'est aussi un cousin, nous étions donc en famille, dans notre triangle.. Bon pour mon bonheur, j'aurais préféré « le pentacle des molosses réunis » au « triangle des toutous retrouvés », mais il manquait pour cela ma copine Psycho (qui porte bien son nom) la Bull-terrier et mon pote Michal le dogue, avec son drôle d'accent, normal puisqu'il est d'origine polonaise, ce qui est paradoxal pour un dogue de... Bordeaux.. Ca sera peut être pour une prochaine fois, et si ce produit, je demanderai a mon deux-pattes de prendre plein de photos afin de tout vous raconter.

Mais en attendant, je vais me refaire une petite projection de mon film, il mérite pas un oscar, certes, mais il a du chien :-)

vendredi, septembre 23, 2005

Enfin !!!

J'ai ENFIN trouvé quelqu'un de MA race...

Oui, comme vous le savez, mes origines sont assez floues, pour ne pas dire incertaines, voire totalement inconnues... Sur mon passeport, en face de race, il est inscrit « bouledogue français », mais les connoisseurs vous le diront, si bouledoguette française je suis, je suis certainement d'un autre temps, d'un autre siècle, n'ayons pas peur des mots, d'un autre millénaire...

Si par exemple vous avez vu des images de Colette avec son bouledogue Tobby-chien, vous conviendrez tout à fait qu'il pourrait être mon grand-grand-grand papa, alors que les boulots et boulettes d'aujourd'hui sont nettement plus molosse que moi, et n'ont pas cette finesse, cette grâce et cette légèreté que toutes les personnes qui me connaissent ne peuvent qu'admettre, surtout quand je leur saute dessus...

Mais donc, s'il est entendu que je suis une erreur chronologique, une aberration temporelle, il reste tout de même un problème : mon maître ne s'appelle pas Paul Fournier alias Hibernatus, et je n'ai pas été hibernée en 1905, même si les dates coïncideraient parfaitement. Non, je vous l'assure, je n'ai pas été hibernée, et si j'aime tant prendre des bains de soleil, ce n'est pas pour me réchauffer de ce froid qui congèle jusqu'au os. Tiens, en parlant d'os, j'irais bien m'en ronger un petit !

...

Bon, excusez moi de cet aparté.


Nestor et moi
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Je disais donc que j'ai enfin trouvé quelqu'un qui s'il est censé être également un bouledogue français, est certainement de ma race... Il s'appelle Nestor, et il est caille, comme moi, mais bringé lui. Bon ok, moi aussi je suis bringée, mais noire, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, et noir, ce n'est qu'un bringé très sombre. Mais il est tout comme moi une aberration temporelle : pensez donc, nous pointons fièrement notre museau, et comme Cyrano pouvons dire « C'est un roc !.... c'est un pic ! c'est un cap ! Que dis-je, c'est un cap ? C'est une péninsule ! ».

Mais ne n'est pas la seule différence d'avec les « certifiés LOF » : ceux-ci ont une tête plus ronde, un torse plus rond, un dos plus rond, et surtout, contrairement à Nestor ou moi, ils sont courts... Courts de nez, je l'ai déjà dit, mais aussi courts sur pattes, courts de dos... Nestor et moi, on est pareil, on est tout en longueur, à croire qu'un jour, un de nos lointains ancêtre à fauté avec un basset hound

M'enfin, on s'aime tous, quelle que soit notre apparence, et l'important n'est pas la !! L'important est que j'ai enfin rencontré un représentant, et que je ne suis pas le dernier des Mohicans, enfin, la dernière des boulettes... Et si pour vous, ça n'a aucune importance, pour moi ça veut dire beaucoup, ça veut dire qu'il... Non mais je pête les plombs, la, je deviens une groupie...

Bon, alors je crois qu'il est temps que je vous laisse et que j'aille profiter des derniers rayons de soleil pour me réchauffer, de telles températures dureront moins que mes nonos...

jeudi, septembre 15, 2005

Quelle découverte !

Je n’en reviens pas !!!

Jusqu’à présent je pensais que le mode se divisait en trois catégories d’êtres vivants : les deux pattes, sous des formes variées, les quatre pattes imparfaits mais mignons qui sont les chats, et la forme la plus aboutie de l’évolution : le chien.

J’avais bien repéré qu’il y a des chiens nettement plus grands que moi, tel Cerbère, le Saint Bernard que je viens de rencontrer, et d’autres tout petit, comme Charlie, mon copain Carlin.

Mais ce week-end, j’ai fait une découverte sensationnelle ! En effet, afin que ma deux pattes s’entraîne à diriger la niche qui bouge toute seule, on est allé faire un tour dans ma maison de campagne, en Normandie. Comme vous le savez, j’aime bien me promener dans la niche qui bouge toute seule, c’est pas dur pour mes papattes, et j’ai plein d’odeurs qui viennent titiller ma truffe, c’est un régal.

Nous sommes donc parti dans la joie et la bonne humeur, mais au regard du temps, ma deux pattes a laissé le volant a son mâle, il faut dire qu’on a eu un joli orage, je ne vous raconte que ça…

Arrivée là-bas, il faisait beau, chaud et sec, on se serait cru en été… On a donc fait de grandes ballades, à se promener un peu partout.

Et c’est pendant une de ces ballades que j’ai fait cette découverte effarante dont je vous parlais au début : En plus des trois catégories sus mentionnées, il en existe une autre, qui semble apparentée à ma famille, car ce sont aussi des quatre pattes Comme moi, ça a des oreilles pointues, le poil court, et des couleurs différentes, mais contrairement à moi, ça a un très long nez et une longue queue. Mais c’est grand, très grand, immense même !!! Sinon, c’est tout pareil que moi. J’en ai rencontré deux représentant : Piper et Zoé. Ca ne parle pas aboyen, ça a une drôle de langue, mais ça a l’air très gentil, même si c’est grand… Bon, ce n’est pas aussi évolué qu’une boulette, et déjà ça ne mange que de l’herbe, mais j’avoue que ça fait de chouettes copains.



J’aurais bien aimé aller jouer avec ces deux grandes choses, mais mes deux pattes ont pas voulu, me disant que j’étais trop petite… tant pis, ce sera pour plus tard, quand je serai grande…

mercredi, septembre 14, 2005

Petite note importante

Si vous êtes des lecteurs et lectrices assidu(e)s de mes aventures, vous devez vous souvenir de comment j'ai adopté mes deux-pattes et quel chemin m'a conduite vers eux.
L'association Li-Za, qui m'a servie de mère nourricière quand j'ai été récupérée, a un site web, que je vous invite à visiter, vous y trouverez entre autre des nouvelles d'une petite soeur dont on a parlé sur 30 millions d'amis, victime de la barbarie de gens qui veulent nous utiliser comme appât pour la pèche aux requins.
Je vous remercie du temps que vous leur consacrerez, et vous dis à bientôt pour la suite de mes aventures

lundi, septembre 05, 2005

Le syndrome de Peter pan


j'adore
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Il parait que je suis malade, très malade !!! Je suis atteinte du syndrome de Peter Pan !!! C’est le docteur qui l’a dit quand il m’a vue…

Je ne comprends pas pourquoi il a dit ça, car je me sens très bien dans ma tête une jeune boulette en pleine possession de ses moyens, mure, réfléchie, posée…

Mais il parait que quand on se comporte comme je le fais, c’est pour deux raisons, au choix : soit le syndrome de Peter Pan, soit la maladie d’Alzheimer.




Or, le docteur l’a bien dit : je suis trop jeune pour avoir déjà Alzheimer. Mais c’est là où je ne le comprends pas, le brave docteur : je suis une jeune boulette, il l’a bien dit. Donc si je suis jeune, je ne peux pas être atteinte dudit syndrome…

Mais non, réfléchissez deux secondes : Peter Pan, c’est bien pour les vieux. Mon deux pattes par exemple, y’a de fortes chances qu’il en soit atteint : pensez, il est tellement plus vieux que moi que lorsqu’il est né, mon arriere-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-grand-mère n’était sans doute pas née…

Alors bon, c’est clair, le docteur s’est forcément trompé, je ne peux pas être victime de ce syndrome.


c'est bon
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Et donc ayant écarté les deux options possibles, il ne reste qu’une conclusion possible : je suis parfaitement saine.

Et puisque c’est ça, j’y retourne un petit peu, faire la fête à ma tétine.

Et ne venez pas me la retirer, sinon je vous mords.... Greeeee