lundi, février 28, 2005


Corvéable à merci :-( Posted by Hello

Halte à l'esclavagisme !


Telle est ma revendication du jour, et il me semble que vous toutes mes soeurs boulettes, vous ne pouvez qu'agréer et adhérer à mon nouveau combat.

Attendez, je vous explique : il y a quelques temps, en urgence, il a fallu quitter la niche pour aller se promener au pays des glaçons. Oui, je sais, cela ne s'appelle pas ainsi dans les atlas mais Auvergne. Pourtant, croyez en ma truffe, on pourrait rebabtiser cette région ainsi. J'ai quitté Paris il faisait presque bon, enfin assez pour apprécier de longues balades.

Et, sans me demander mon avis, voilà qu'on m'oblige à me rendre dans un réfrigérateur. Que dis-je, un réfrigérateur... Au moins, un tel appareil, vous en fermez la porte et il fait bon dans le reste de la niche. Là bas, vous fermez la porte et c'est là que vous commencez à regretter d'être venue.

Heureusement, cela n'a pas trop duré. Et la, je vous raconte mes mésaventures depuis MA niche, dans la grande grande ville des deux-pattes.

Mais bon, je sais, je m'égare, il faut que je revienne à mes moutons. Ceci me fait penser que je ne vous ai pas encore parlé de mon mouton ou de mon rène...

Je disais donc que j'étais non seulement congelée, mais que, comme si cela ne suffisait pas, une fois là bas, il fallait quémander pour tout : pour avoir à manger, pour sortir, pour avoir des caresses, et même pour qu'on me rende ce qu'on m'a escroqué : mon no-nos. C'est pourtant notre Saint Graal, l'objet le plus sacré de toutes les boulettes, le no-nos. Mais rien à faire, il faut « faire la belle » prendre un regard suppliant (vous savez, celui avec le coin des paupières qui tombe, comme si le plus grand malheur possible nous accablait). Bon oui, j'avoue, c'est quelque chose que je sais très très bien faire, mais je trouve ce procédé animalement dégradant, et indigne d'une petite boulette. Pourtant, mon no-nos, je ne peux pas lui résister, ils le savent bien, ces fourbes de deux-pattes, et ce n'est d'ailleurs pas la première fois qu'ils tentent avec.

Mais ce n'est pas tout, je trouve que ma condition de boulette libre se dégrade à la vitesse d'un grand V : voilà que leur dernière tocade, à ces sadiques deux-pattes, c'est que je leur fasse des massages. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais c'est grand un dos de deux-pattes, et il en faut du temps, et de l'énergie, pour arriver à tenter de satisfaire leurs désirs !!!!

Donc je le crie bien fort : ¡No pasarán!

Donc je vous incite, mes frères et soeurs, à rejoindre mon combat et à lutter de toutes vos forces pour que cesse cette exploitation ...

lundi, février 21, 2005


Il ne montre que le bout de son nez avant de me jeter a l'eau, le lache Posted by Hello

Prévenez BB : boulette martyrisée


Il me semble que je vous ai déjà parlé du plaisir que je ressens à me promener la truffe au ras du sol, à humer toutes les bonnes odeurs qui traînent, et parfois à ramasser quelque chose de succulent à manger. Un complément à ces plaisirs est de trouver par terre un parfum tellement agréable et suave qu’on a envie de faire comme vous, les deux pattes, et de s’en mettre un peu dans le cou.

Mais visiblement, c’est une chose que, égoïstes comme vous l’êtes, vous refusez de nous voir faire. Si si, j’en ai la preuve : l’autre jour, alors que j’avais trouvé la source d’une fragrance exceptionnelle, et que je m’en était consciencieusement et complaisamment enduit le cou et l’arrière de l’oreille (aucune femelle ne me contredira : c’est là que c’est le meilleur, même les deux pattes font de même, n’est-ce pas ?), ne voilà-t-il pas que, dès que rentrée dans ma niche, mes deux pattes me sautent dessus (c’est facile, ils n’avaient pas encore posé leur laisse, vous savez, celles qu’ils s’accrochent pour ne pas se perdre quand je les promène), et me jettent dans l’eau.

Et qu’ils m’arrosent, me savonnent, me frottent dans tous les sens, me recouvrent de mousse, et enfin me rincent. Y’avait le jet d’eau qui m’aspergeait partout, même dans les yeux, le nez, la bouche, c’était un vrai déluge… A un moment, je me dis que ça y est, le calvaire est fini, mais non, leur sadisme atteint des bornes inimaginables : ils remettent ça : nouveau raz de marée, nouveau frottage, nouveau trempage, nouveau rinçage… Et ce n’était pas un programme économique, mais au contraire, le programme long…

Finalement, ces maudits deux pattes m’ont laissée m’ébrouer, pour tenter d’évacuer ces milliers de gouttelettes qui couraient sur ma robe (ben oui, contrairement à vous, primitifs deux pattes, je ne suis pas forcée d’enlever ma robe pour me laver).

Mais, non contents de m’avoir traumatisée à vie, ils ont continué leur supplice : ma méthode de séchage, utilisée depuis des générations par toutes les boulettes qui se respectent, n’a pas eu l’heur de leur plaire, et au lieu de me laisser m’ébrouer, ne voila-t-il pas qu’ils sortent leur lance à air chaud. Je ne sais pas si vous connaissez, il s’agit d’un appareil qui crache de l’air chaud, qui est sensément destiné à faire disparaître l’eau. Je n’aime pas du tout ça, et ces lâches, pour être sûrs de leur méfait, et ne pas me laisser la moindre chance, m’ont attaquée avec deux de ces lances à air chaud…

Je n’étais pas contente, je vous prie de le croire, et pour montrer mon mécontentement, je suis allée me coucher dans mon coin, et pendant une heure au moins je ne suis pas allée les voir, et ne leur ai même pas adressé un seul regard ou une seule parole.

Et tout ça, je suis sûre que c’est par jalousie, car mes chers deux pattes n’avaient pas trouvé le même parfum. Ah franchement, la jalousie, c’est pas bien, et vous, les deux pattes qui lisez ceci et qui êtes victimes de telles pulsions, je ne vous adresse que l’expression de mon dédain le plus haut.

lundi, février 14, 2005


Vous en doutez encore ? Posted by Hello

Dur dur d'être une boulette

Je m'appelle Velvet, j'ai six mois et je suis petite...

Oui, je sais, mes références faiblissent, et après vous avoir cité Ed McCurdy (pour celles ou ceux qui auraient cru reconnaître quelqu'un d'autre...) voilà que j'en arrive à Jordy. Si ca finit pareil, ça ne commence pas pareil, et ça ne se ressemble pas, mais alors pas du tout du tout...

Bon, j'espère que vous voudrez bien me pardonner, mais bon, depuis quelques jours on n'arrête pas de me dire que maintenant je ressemble à une vraie boulette, ça commence à me courir sur le haricot....

Tiens, un haricot de mouton, ça serait pas mal pour dîner... Je vais en parler à mes deux-pattes.

...

Et bien non, ils n'ont pas voulu, il paraît que ce n'est pas bon pour moi, le mouton :-(

Cela me fait penser que je ne vous ai toujours pas parlé de mon mouton, et d'ailleurs ni même de mon rène. Il faut vraiment que j'y remédie, un de ces jours.

Mais pour en revenir à ce à quoi je ressemble, je tenais à exprimer mon mécontentement de façon publique et officielle : comment ces deux-pattes aussi limités osent-ils prétendre connaître, voire reconnaître les critères de notre perfection ? Il paraît que pour être une vraie boulette, il faut avoir telle ou telle caractéristique...

Je m'élève haut et fort contre tous ceux et toutes celles qui oseraient prétendre que je n'ai pas ces critères : je ronfle et pète comme tous ceux de ma race, je tire la langue et halète comme une grande, et je mange tout ce qui traîne par terre comme toute boulette qui se respecte. J'ai même fait un rot une fois (mais j'ai pas su comment, et j'arrive pas a en faire d'autres...). Et si d'aucuns deux-pattes sceptiques et incrédules en doutaient encore, sachez, espèce de sous-animaux poussé en graine, que je sais même faire la crête... Vous pouvez en dire autant ?

Donc, pour clore le sujet, une bonne fois pour toutes : j'ai une queue en tire-bouchon, de gros yeux ronds, de jolies tâches, je sais faire le dos-rond, que demander de plus ? Rien, je suis d'accord !

Je ne suis donc pas un vulgaire et banal toutou, je suis une boulette libre, et ce, même si le grand Jacques n'en a pas parlé dans son inventaire ....
Sachez, mesdames et messieurs les deux-pattes, que je ne vous salue pas, et que je ne vous fais pas de léchouille

dimanche, février 06, 2005


Vol de nuit Posted by Hello

Sweet dreams are made of this..

La nuit dernière, j'ai eu un rève des plus étranges...

Oui, bon, je sais, je ne suis pas la première à dire ça, y'a un de vos deux-pattes qui l'a dit avant moi, en 1950 il me semble.

Mais bon, mon rève à moi était nettement plus matérialiste, mais c'est normal, contrairement aux deux-pattes, je n'ai pas de temps à perdre en circonvolutions cérébrales aussi fumeuses que stériles.

Donc j'ai eu un rève tres étrange, car je révais que j'étais à la chasse. Jusqu'ici, rien de très anormal, me direz vous, une petite boulette comme moi est forcément une grande chasseuse.

J'en conviens tout à fait, et je vous assure qu'aucune miette de gateau, aucun morceau de viande ne m'échappe, dans ma niche.

Là, je ne chassais pas ce genre de choses, mais des zozios !

Et, vous en conviendrez sans peine, le problème, lorsqu'on chasse le zozio, c'est qu'il a un avantage non négligeable dont il ne manque pas d'abuser, le lâche : il vole nettement mieux qu'une boulette...

Justement, dans mon rève, afin de pouvoir lutter à armes égales contre lui, moi aussi je volais.

C'était un sentiment très agréable, et je me promenais tranquillement entre les étoiles, enchaînant les loopings et autres tonneaux quand, soudainement, j'ai repéré MA proie !! Je l'ai reconnue sans peine, elle me nargue tous les jours.

Je me suis donc cachée sur la lune, en me tapissant autant que faire se peut dans le cratère Copernicus, attendant que cette grosse oie, bien grasse et certainement bien tendre, se rapproche de moi.

Lorsqu'elle a été à portée de crocs, j'ai bondi d'un coup.

Oh, bien sur, elle a tenté de fuir, mais j'ai été plus habile que le Baron Rouge, plus rapide que Scott Crossfield, et j'ai été sur elle en quelques instants. Je l'ai alors saisie dans ma gueule et ne l'ai plus lachée.

Après, je suis redescendue sur terre, et c'est là ou c'est étrange : à mon réveil, je l'avais toujours entre mes pattes...

Alors, rève ou réalité ? Tout ce que je sais, c'est qu'il paraît que la tour de contrôle de Roissy a noté un truc étrange cette nuit, qu'ils ont pris en photo ...

mardi, février 01, 2005


Plus forte que Batman, c'est la Boulette volante Posted by Hello

Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas

Je ne sais pas vous, mais moi, ces changements de temps, ça a tendance à me porter sur le système. Pensez donc : une fois je peux m'allonger de tout mon long et prendre un bon bain de soleil, la fois d'après, je me pelotonne frileusement dans ma niche. Tout ça fait que je me sens nerveuse comme une puce à l'idée de se retrouver sur le dos d'un rottweiler.

Or, cet énervement, mes deux-pattes le ressentent autant que moi, je le sens bien, car ils râlent au diapason de mon défoulement d'énergie. Comme si grogner pouvait défouler. Non vraiment, ils sont plus qu'étranges ! Mais bon, personne ne peut savoir ce qui se passe dans leur tête Et d'abord, aucun chien sensé ne perdrait son temps a tenter de deviner ce qu'ils peuvent essayer de penser.

Mais à la rigueur, ils doivent avoir une espèce de sixième sens deux-pattien qui leur permet de ressentir nos émotions.
Tout cela pour dire que hier, ils ont décidé de m'accompagner dans un endroit super, plein d'arbres, de branches bonnes à mâchouiller, et d'odeurs de plein d'animaux. Je crois que ça s'appelle un forêt, c'est d'ailleurs pour ça que c'est plein de trous..

Ah non, c'est une forêt, vous avez raison... Ah vraiment, la langue des deux pattes, avec tous ces stupides articles, vous avez l'art de vous emmêler la langue. Je comprends pourquoi vous avez de si petites dents, pour éviter de vous la mordre..

Mais bon, trèfle de bille versée (ce n'est pas ce qu'il faut dire? ), je ne suis pas ici pour faire une étude anatomique comparée des lacunes de l'anatomie des deux-pattes par rapport à la perfection qu'est celle des chien, et des bouledogues français, perfection parmi la perfection.

Non, je voulais juste vous parler de ma promenade en forêt (tiens, c'est bien comme expression, car là, il n'y a pas de problème singulier d'article !).

Nous sommes donc partis en forêt, avec mes deux pattes et toute une tribu de deux pattes tous aussi étranges les uns que les autres, pensez donc, la famille Marsupilami au grand complet, à qui je fais une grande léchouille, surtout à Titin, qui se reconnaîtra ...

Je me suis amusée comme une folle à courir partout, et a sentir plein d'odeurs, je crois même avoir senti un écureuil, mais ça, j'en suis pas sûre, car je n'en ai jamais rencontré. Et je ne me suis même pas piquée sur les bogues de châtaignes ou marron cette fois... Et quand j'ai finalement été bien fatiguée, on a pris le chemin du retour, et une fois dans la niche, je me suis écroulée sur le canapé...

Moralité, une grande balade en forêt, ça vaut tous les bains de soleil du monde, au moins pour un moment...

Et là, je vais aller vérifier que le canapé est toujours aussi confortable, et je vous léchouille les oreilles en attendant la prochaine fois