vendredi, septembre 01, 2006

une boulette à la mer...

Après plein de temps passé hors de la niche, à se promener un peu partout, enfin me voila de retour chez moi… Et quoi qu’on en dise, il vaut mieux un petit chez-soi qu’un grand chez-les-autres : ici, je n’ai jamais loin à aller pour rejoindre mes deux pattes, ma petite sœur, ou remettre la dent sur un nonos baladeur, ce qui n’est pas le cas de tous les endroits où je suis allée me promener pendant ces quelques temps…

Mais l’endroit où on a passé le plus de temps, je l’ai vite reconnu, car j’y étais déjà venu il y a de cela bien des balades. C’est un endroit assez agréable, je dois en convenir, même si les copains quatre-pattes que je croise ne sont pas très enclins à jouer. Bon, d’accord, j’ai sympathisé avec Storm le labrador, Axel le Sharp Pei, ou Ulysse le berger de je ne sais pas où. Mais les relations ne sont pas comme ici, plus superficielles, moins durables je pense. Pourtant j’ai bien leur odeur en truffe, à tous les trois, et si je les revois, je saurai les reconnaître sans hésitation.

Mais en revanche, y’a un truc qui m’énerve, dans cet endroit, car cela refuse mon autorité naturelle : c’est grand, bleu, mouillé, et ça n’arrête pas de revenir malgré le fait que je m’époumone à lui dire de rester au loin… Les deux pattes appellent ça la maman, enfin je crois, mais avec respect, c’est donc la mer.

a la mer
Vidéo envoyée par
incoxique
Comme vous le voyez, je mets du cœur à l’ouvrage, mais rien n’y fait, ça revient encore et toujours. Mais comme moi aussi je suis entêtée, heu, pardon, décidée, je ne renonce pas aussi facilement, et tous les jours je suis revenue lui faire comprendre, à cette grosse flaque d’eau, que le chef, c’est moi, et qu’il était hors de question que cela soit autrement…

A la longue, je pense que cette mer a compris qu’elle devait s’en aller, car les derniers jours, j’ai entendu mon deux-pattes dire que ce n’était pas la peine d’aller se promener au bord de ladite mer, elle était démontée… Il n’a pas voulu en dire plus, mais j’ai bien compris ses silences : elle s’était démontée, puis elle était partie, conformément à mes désirs… Non mais des fois, ce n’est pas ce grand machin humide qui va faire la loi chez moi, tout de même… Mais comme je ne suis pas tyrannique, si vous la voyez, vous pouvez lui dire qu’elle peut revenir et se remonter, je suis rentrée chez moi