Et moi, le printemps, ca me rend toute chose…
Pensez donc, y’a plein de choses qui se passent partout : Les zoizos se font entendre, les herbes tendres poussent, les chats miaulent, et la fenêtre qui mène vers mon aire de jeu s’entrouvre plus souvent… Et moi j’aime bien aller courir dans mon aire de jeu, surtout au printemps, quand l’herbe est haute, et vient me chatouiller sous le ventre. Ca me donne encore plus envie de me rouler dedans, pour prendre plein de bonnes gratouilles sur mon dos :-)
Mais le printemps, ca me rend aussi très pensive. Il ne faut pas croire qu’une boulette, c’est primaire, loin de là, et sachez, ô deux-pattes mes amis, que je pourrais, si je le voulais, rivaliser avec tous vos penseurs, et que dans une joute oratoire, j’aurais le dernier mot. J’ai la dent dure et la lange agile, nettement plus que tous vos prétendus philosophes.
Mais bon, pour cela, il me faudrait faire un effort dont les retombées ne sont pas très intéressantes : imaginez donc :
- je devrais déjà me mordre la langue a essayer de râler comme un deux pattes, puisque le deux-pattes ne sais pas comprendre notre langage si évolué, qui ne connait pas, contrairement au votre, la barrière de la langue : je peux tout aussi bien comprendre un danois qu’un breton, et le pékinois ne me pose pas plus de problème que l’irlandais
- je devrais ensuite trouver un sujet qui vous fasse réagir, c'est-à-dire tellement vain qu’il ne m’inspire pas du tout : la crise du logement (et nous, les quatre-pattes, n’avons jamais eu de mal à trouver un coin de canapé ou se coucher en boule… qui donc est intéressé par ce sujet), les sub-primes (ne recevant pas de primes, je ne crois pas recevoir celles-ci non plus), ou la pénurie de matières premières (je ne suis jamais à court de nonos, moi, je suis prévoyante…). Et encore, je vous évite les sujets aussi passionnants que l’éducation des bébés deux-pattes ou la prise en charge des papy-boom trois-pattes…
- une fois le sujet défini, et si vous étiez capables de garder votre attention plus de quelques instants sur ledit sujet, il faudrait en plus que votre grosse tête soit capable d’emmagasiner des informations et un niveau de communication totalement nouveau pour vous…
Non franchement, je ne vois pas pourquoi je devrais partager avec vous le fruit de mes réflexions printanières, ca ne serait pas rentable du tout, ni pour vous, ni, et encore moins, pour moi… Vous, vous seriez submergés par un telle capacité analytique et synthétique, et moi démoralisée par le niveau primaire de votre intelligence, en totale inadéquation avec le volume de votre crâne.
Et pour ne pas vous complexer plus, je retourne me gratouiller le dos dans l’herbe, ça au moins c’est une réaction canine que vous pouvez comprendre, même si vous n’en assimilez pas toute la portée physique et métaphysique…
Pensez donc, y’a plein de choses qui se passent partout : Les zoizos se font entendre, les herbes tendres poussent, les chats miaulent, et la fenêtre qui mène vers mon aire de jeu s’entrouvre plus souvent… Et moi j’aime bien aller courir dans mon aire de jeu, surtout au printemps, quand l’herbe est haute, et vient me chatouiller sous le ventre. Ca me donne encore plus envie de me rouler dedans, pour prendre plein de bonnes gratouilles sur mon dos :-)
Mais le printemps, ca me rend aussi très pensive. Il ne faut pas croire qu’une boulette, c’est primaire, loin de là, et sachez, ô deux-pattes mes amis, que je pourrais, si je le voulais, rivaliser avec tous vos penseurs, et que dans une joute oratoire, j’aurais le dernier mot. J’ai la dent dure et la lange agile, nettement plus que tous vos prétendus philosophes.Mais bon, pour cela, il me faudrait faire un effort dont les retombées ne sont pas très intéressantes : imaginez donc :
- je devrais déjà me mordre la langue a essayer de râler comme un deux pattes, puisque le deux-pattes ne sais pas comprendre notre langage si évolué, qui ne connait pas, contrairement au votre, la barrière de la langue : je peux tout aussi bien comprendre un danois qu’un breton, et le pékinois ne me pose pas plus de problème que l’irlandais
- je devrais ensuite trouver un sujet qui vous fasse réagir, c'est-à-dire tellement vain qu’il ne m’inspire pas du tout : la crise du logement (et nous, les quatre-pattes, n’avons jamais eu de mal à trouver un coin de canapé ou se coucher en boule… qui donc est intéressé par ce sujet), les sub-primes (ne recevant pas de primes, je ne crois pas recevoir celles-ci non plus), ou la pénurie de matières premières (je ne suis jamais à court de nonos, moi, je suis prévoyante…). Et encore, je vous évite les sujets aussi passionnants que l’éducation des bébés deux-pattes ou la prise en charge des papy-boom trois-pattes…
- une fois le sujet défini, et si vous étiez capables de garder votre attention plus de quelques instants sur ledit sujet, il faudrait en plus que votre grosse tête soit capable d’emmagasiner des informations et un niveau de communication totalement nouveau pour vous…
Non franchement, je ne vois pas pourquoi je devrais partager avec vous le fruit de mes réflexions printanières, ca ne serait pas rentable du tout, ni pour vous, ni, et encore moins, pour moi… Vous, vous seriez submergés par un telle capacité analytique et synthétique, et moi démoralisée par le niveau primaire de votre intelligence, en totale inadéquation avec le volume de votre crâne.
Et pour ne pas vous complexer plus, je retourne me gratouiller le dos dans l’herbe, ça au moins c’est une réaction canine que vous pouvez comprendre, même si vous n’en assimilez pas toute la portée physique et métaphysique…
