C’est long, tout de même…

C’est long, tout de même…

Lorsque j’ai demandé à mes deux pattes un copain ou une copine de jeu, je ne sais pas si vous vous en souvenez, mais ils avaient réagit en deux temps : tout d’abord en m’offrant un copain assez grand et solide, mais peu actif , puis, quelques temps plus tard, en me ramenant une petite chose geignarde , dont ils n’arrêtaient pas de dire que c’est ma petite sœur, qu’on allait bien s’amuser elle et moi, et que ca serait génial.

Bon, comme ce sont des propos de deux pattes, j’ai eut être pas tout compris, mais j’étais pourtant assez sure de mon analyse et de la bonne compréhension de leurs propos. Mais le temps a beau passer, elle ne joue pas encore beaucoup avec moi, la chose. Je ne sais d’ailleurs pas si c’est une deux ou une quatre pattes, car quand ca se déplace, c’est franchement pas sur deux pattes, plutôt à quatre, mais la morphologie globale ne ressemble pas à une perfection boulesque, plutôt à un deux pattes, à la mobilité encore plus capharnaurmesque que mes deux pattes : ça commence a marcher à quatre pattes, puis ça se vautre lamentablement, les pattes partant chacune dans un sens opposé, et l’animal se retrouvant plus ou moins en carpette sur le sol.

Vous serez donc d’accord avec moi pour dire que si c’était une quatre pattes, elle n’aurait pas ce problème, et si c’était une deux pattes, elle ne tenterait pas de m’imiter…

C’est donc une chose…

Pareil, quand elle est arrivée, mes deux pattes me l’ont présentée comme ma sœur d’une part, et comme ma copine de jeu d’autre part. Comme l’aspect filiation est réfuté, il reste l’aspect détente, pour lequel j’ai encore quelques espérances. Pas beaucoup, car ça fait un moment que j’espère, sans rien voir venir, mais il semblerait que mon attente arrive à son terme

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En effet, jusqu’à présent, quand elle me voyait, la chose se contentait de faire ce que les deux pattes appellent « rire », et de vouloir attraper mes oreilles. OK, c’est facile, mais tout de même… Et ce n’est pas l’essentiel d’une bonne partie de jeu, ça. Mais depuis quelques temps, il semble que la chose devienne un peu plus active, et elle commence à vouloir aussi jouer avec moi. Bon, c’est une chose assez égoïste, puisque moi je n’ai pas droit à ses joujoux, mais ça ne me dérange pas trop, je suis prête à partager si elle accepte enfin de jouer.

On va bien voir ce que ca va donner, mais je mets encore un peu d’espoir en la chose, car en plus dans la nouvelle niche, on a toute la place nécessaire pour se défouler. Advienne que pourra.

Je suis "mal à deux"...

Apres une petite éternité (à mon échelle) mon deux pattes a enfin un peu de temps a me consacrer, pour vous donner des nouvelles.

En plus, depuis qu’il n’a pas retranscrit mes mots, il m’est arrivé plein de choses.

Certaines agréables, d’autres moins.

D’abord, on est tous partis se promener dans la niche qui roule toute seule, pour aller voir la meute de mon deux patte. La niche de cette meute est plus qu’agréable pour une petite boulette, car non seulement on me laisse accéder à presque tous les paniers, mais en plus il y a un grand jardin, où j’ai la possibilité de m’ébattre autant que je le veux. C’est le paradis des boulettes, car en général, j’y passe beaucoup de temps, à manger quelques fleurs et herbes, à courir après les écureuils, ou à faire comprendre aux deux pattes qui tentent de s’approcher de cet endroit que c’est chez moi, et que je ne vais pas laisser y entrer des inconnus. Après, quand je suis bien bien fatiguée, je retourne m’allonger dans un panier bien confortable, jusqu’à ce que l’envie d’y retourner me reprenne.

Mon deux pattes m’a donc laissée dans ce petit paradis un certain temps, puis une deux pattes que j’avais déjà sentie à la niche est venue me récupérer, pour me ramener ici. C’est pas mal, ici, c’est vrai, je n’ai pas à me plaindre : j’ai un panier confortable, je peux m’installer sur le balcon pour regarder les quatre pattes qui promènent leurs deux pattes, ou les oiseaux qui passent, mais c’est pas pareil, il me manque tout de même un jardin, ça fait du bien aux papattes, les jardins. Il faudrait que mon deux pattes remédie à cette lacune.

Mais bon, après les choses agréables, et même si je suis assez contente d’être rentrée, ne serait ce que parce que j’ai retrouvé tous mes copains et copines, Charly, Pax, Brunch et Rip, et tant d’autres, qui hélas ne peuvent pas me rejoindre dans le jardin, il m’est arrivé des choses nettement moins agréables : j’ai été « mal à deux » comme dit mon deux pattes : j’avais la truffe toute chaude et sèche, et dans mon ventre ça n’allait pas du tout. Je suis sûre que c’est cette fraise que j’avais trouvée dans la rue, qui n’est pas passée : j’aurais du m’en douter, même les mouches l’avaient désertée, mais elle avait pourtant l’air très appétissante, avec sa belle couleur marron…

mal a deux
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Elle en avait peut être l’air, son odeur était peut être nauséabonde à souhaits de boulette, mais elle a fait un sacré remue ménage dans mon ventre. Ca n’allait pas du tout, et je n’arrivais pas à me retenir, j’ai même fait des bêtises dans la niche, mon deux pattes qui n’avais pas compris que ce n’était pas de ma faute mais à cause de cette « mal à dit », m’a même grondée, pourtant je l’avais prévenu, ou j’avais tenté de le faire, mais il était concentré sur sa machine à frapper des mots, et n’a pour daigné lever une oreille pour me prêter un minimum d’attention.

Bon heureusement, un peu plus tard, il a compris que ça allait pas, et que j’étais bien « mal à deux », même si j’étais toute seule, et il n’a pas hésité à m’emmener dehors au milieu de la nuit, ce qui a fait du bien.

Et le bon côté des choses est que cela n’a pas duré longtemps, c’est déjà fini. Et c’est tant mieux, car je commençais à avoir faim. D’ailleurs, j’ai repéré lors de la promenade de ce matin une poire qui va bientôt être parfaite à manger, son odeur commence à m’allécher… Elle st cachée derrière une petite haie d’arbres, j’espère que personne ne va me la piquer d’ici ma prochaine promenade.

Y'a qu'une télé c'est ...

Moi je suis une fan du service public…

Non non, ça ne veut pas dire que je vais voter Arlette ou Olivier, d’abord, où qu’aillent mes sympathies, d’une part elles ne vous regardent pas, d’autre part, au cas où vous l’auriez oublié, je suis une boulette, et les boulettes, comme tous les représentants de la race canine, n’ont pas le droit de vote, dans ce que vous appelez une démocratie.

Et ce n’est pas non plus pour vous inciter à aller voter, vous êtes assez grands, et en tout cas nettement plus que moi, vous devez connaître vos devoirs… Et accessoirement, je m’en bats l’œil avec une patte d’anguille, ça ne changera pas mon quotidien…

Donc pourquoi je suis une grande supportrice du service public ? A cause de (ou grâce à) ses programmes de télé. Bon c’est pareil, vous allez penser que c’est parce que le papa de mon deux pattes a passé plein de temps à y travailler (quel mot horrible, je suis bien contente de ne pas être atteinte de cette maladie étrange et très désagréable…) mais là non plus, ce n’est pas ma motivation.

Si ce n’est donc ni par conviction politique (d’ailleurs, ma seule conviction, et le seul penchant que j’ai, c’est que dans la vie, il y a trois choses importantes, qu’aucun de vos candidats ne met en avant : les balades, le jeu, et dormir) ni par souvenir, pourquoi donc suis-je adepte de la télévision du service public ? Et pourquoi du service public ? D’autres chaines passent des programmes intéressants, mais le service public a une immense qualité : pendant longtemps, mon émission préférée était diffusée sur une chaine en béton. Mais, pour des raisons mercantilistes, donc forcément humaines (nous, les animaux, on prend, on donne, mais on ne vend pas…) ils ont décidé d’arrêter de diffuser ladite émission.

J’avoue que j’ai très mal pris ça, et ce, même si je ne connaissais pas Mabrouka, et si j’étais même pas née, ni sans doute mes parents, quand Mabrouk accompagnait encore son maître le Hutin dans ladite émission. Vous l’aurez compris, il s’agit de « 30 millions d’amis »

televore
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Mais là où je dis merci au service public, c’est dans le fait qu’ils ont décidé de reprendre à leur charge la diffusion de cette superbe émission. Et donc je n’en loupe pas une, y’a plein de sujets intéressants. Et je leur dit merci, car à la fin de chaque émission, ils demandent aux deux pattes que vous êtes de faire un geste pour mes copains et copines que d’autres deux pattes pas très gentils ont osé abandonner, et qui, contrairement à moi, n’ont pas eu la chance de trouver une famille d’accueil aimante et attentionnée.

Donc oui, un grand merci au service public, qui a, avec moi, une spectatrice assidue de cette émission essentiellement mais aussi d’autres …

Y'a plus de saisons...

Depuis quelques temps, j’ai pas beaucoup d’énergie. Bon d’accord, il parait que c’est normal, l’hiver fait ça à tout le monde, quel que soit le nombre de pattes. Il semblerait donc logique que, du haut (je vous interdis de dire « du bas ») de mes quatre pattes je souffre d’un manque d’énergie nettement plus important que les deux pattes… Si si, c’est très logique, selon mes critères personnels qui s’imposent à tout le monde, quel que soit le nombre de pattes, de zéro à mille.

Mais bon, il faut dire qu’en plus le temps ne fait rien pour aider : si l’hiver a été tellement doux que je n’ai même pas eu à prendre mon poil d’hiver, depuis quelques promenades, il fait un temps à ne pas mettre une boulette dehors : une fois il pleut, une fois il grêle, une autre fois il pleut puis il grêle, et tout ça dans la même sortie… Vous serez d’accord avec moi pour convenir que ce n’est pas un temps très motivant…

En plus, c’est pas drôle de se promener avec un temps pareil, car quand on se croise entre copains, on n’a pas trop envie de rester longtemps à se faire des politesses, à se renifler partout, ni même à jouer. Non non, on prend juste les nouvelles d’un coup de truffe rapide, et on repart à ses propres affaires.

C’est pour ça que j’aime pas l’hiver, même s’il parait, d’après la lune, que nous sommes maintenant au printemps… Il va d’ailleurs en toucher deux mots à qui de droit, car si l’équinoxe de printemps est derrière nous et si en effet la promenade matinale se fait maintenant non plus à la lueur des réverbères mais à la lumière naturelle, on ne eput pas dire que les températures soient printanières… Je commence même à me demander si je ne vais pas passer au poil d’hiver. C’est pas que c’est compliqué, loin de là, il suffit juste de les laisser pousser en nombre, mais ça gratouille un peu, par endroits, donc si je peux éviter d’avoir recours à mon manteau de fourrure personnel, je préfère éviter.

Non et en plus, y’a aucune raison qu’au printemps je me vêtisse de ma tenue d’hiver, je vais passer pour une « asebine » ce qui, même si j’en ignore le sens exact, n’a pas l’air d’être une chose très agréable.

dodo
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C’est pour ça, moi j’aurais juste une demande à faire : vous pourriez faire en sorte qu’il y ait des saisons normales, l’hiver en hiver, le printemps au printemps, et surtout au risque de me montrer exigeante, que l’été soit l’été, et que je puisse m’offrir de longue séances de bronzette au bord de la plage…

Et dans cette attente, je vais me livrer à l’activité préférée de mon deux pattes depuis quelques temps, je pars me coucher…

Grosse léchouille à vous.

Le voila...

Je vous en ai parlé il y a quelques jours, je tenais à vous le présenter, voilà qui est fai : lui, c'est Brunch...

Je sens que je vais bien m'amuser avec lui, il est aussi joueur que moi !!!

Mais bon, j'espère que mon deux pattes réussira à mieux le mettre dans la boîte à images, ca il faut bien reconnaître que l'image ne nous met pas en valeur, ni Brunchie, ni moi ...

Rien de telle que de bonnes habitudes

Y’a des choses bien agréables dans la vie d’une boulette, et parmi celles-ci, les boulettes parties.

Je vous en avais parlé, il y a de cela quelques temps, car quand j’étais une jeune boulette, et mes deux pattes de jeunes deux pattes pleins de fougue, on y allait souvent. Mais depuis quelques temps, je commençais à croire qu’ils étaient bons à envoyer à la SPA (la Société Protectrice des Anciens).

Il semblerait qu’il y ait encore un peu d’espoir, et qu’ils ne soient pas si atteints, ou alors c’est le chant du canard, de l’oie, ou je ne sais plus de quel animal palmipède, mais quel que soit cet animal, en tout cas avant-hier on est allé retrouver quelques copains, c’était bien agréable.

Quand on est arrivés sur le lieu de rendez vous, avec une ponctualité très précise, il y avait déjà quelques copains, avec qui j’ai fait connaissance, et tenté d’imposer ma suprématie naturelle. Bon il semblerait qu’il ne faille pas, et mon deux pattes m’a empêchée de prendre la tête de la meute.

A cause de ça, on est resté encore un moment à attendre l’arrivée des retardataires, et ils étaient nombreux, dans ce cas. Si cela n'avait tenu qu'à moi, on aurait vite mis nos papattes en mouvement...

J’ai pu constater qu’on virait à l’éclectisme, car par rapport aux dernières boul’parties ; on frisait même à l’international, puisqu’il y avait des cousins anglais, et même quelques connaissances allemandes, un couple de Weimar, un peu braques, mais charmants, je confirme, et avec un regard… J’ai un peu joué avec le couple allemand, même s’ils étaient pas très expansifs, enfin, un peu germaniques, mais ce n’est pas très surprenant… Et j’ai craqué, faut pas le dire, sur les anglais… quelles proportions, quelle force, quelle masse même… Mais ils sont encore moins énergiques que nous les français, enfin mes compatriotes français, car vous me connaissez, je ne suis pas très lymphatique, ça je le confirme…

Comme quoi, LE mâle, le vrai, celui qui a toutes les qualités, je crois que c’est comme l’os ultime ou la balade parfaite, ça n’existe que dans les rêves des petites chiennes aux quenottes pas encore très solides…

en balade
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Mais c’est pas grave, une boul’party, ce n’est pas comme le bal des débutantes, et le but n’est pas de trouver LE toutou, même si ça ne serait pas désagréable. Non, le but d’une boul’party, c’est d’aller se défouler entre copains, et ça, on l’a bien fait, je vous l’assure… Bon pourtant les deux pattes de mes copains à quatre pattes étaient encore moins en forme que les miens, et ils se sont vite posés dans l’herbe, à sortir des paniers de leurs sacs, pour se coucher dessus, et a remplir leurs gamelles de choses à boire ou à manger. Heureusement, mes deux pattes sont plus en forme, on a donc continué la balade, a faire tout le tour de la petite mer. C’est comme la mer après laquelle je me suis énervée lorsqu’on était en « ouaff-cances » quand il faisait chaud, mais c’est beaucoup plus petit, et c’est moins agité. On a donc laissé la meute se vautrer dans l’herbe, et on a continué a se défouler les papattes…

Mais si j’ai été plus que ravie de cette balade, je l’avoue sans fausse honte, j’ai été plus que contente de retrouver la chaleur de la niche qui bouge toute seule, car il fait encore un peu froid pour rester longtemps dehors… Il me reste a attendre que la température devienne plus agréable pour une petite boulette digne fille de sa princesse au petit pois de maitresse deux-pattes…

A Motus

Y’a des moments, dans la vie d’un chien, où tout ne se passe pas comme on veut. Je viens d’en vivre un, et je voulais vous inviter a partager avec moi un petit moment en souvenir d’un copain dont je vous avais déjà parlé il y a longtemps, je n’avais même pas un an.

En effet, lorsque j’ai commencé à promener mon deux pattes, j’ai très vite sympathisé avec plusieurs copains, avec qui, tout au long de ces quelques années, j’ai souvent joué, flirté, ou discuté.

Parmi ceux-ci, il y a, enfin je devrais dire il y avait deux flat-coated, le père et le fils, Motus et Rip. Motus était le plus sage, mais aussi le plus attentif des deux, et même si c’était mon aîné, il me consacrait du temps, des léchouilles, et même un peu d’énergie pour jouer. Hélas, du haut de ses 11 ans, il a commencé à souffrir de désagréments propres à l’âge.

Ces désagréments ont conduit à ce qu’il nous quitte, pour rejoindre le Paradis des toutous, là où il y a plein de nonos, plein de promenades et pas de vétérinaires pour nous rappeler que nous n’avons plus deux ans.

Il va me manquer, je l’aimais beaucoup, ayez une petite pensée pour lui.

Rip
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Mais je ne veux pas terminer ce petit message sur une note aussi triste, et je n’oublie pas Rip, avec qui je m’amuse aussi, et qui est aussi beau que l’était son papa. Et enfin, je voudrais que vous souhaitiez la bienvenue à Brunch, un petit cousin de Rip. Je l’ai croisé ce matin pour la première fois, et déjà le courant passe entre nous. Il est comme Motus, comme Rip, mais c’est un chiot encore, donc tout fou. Un chiot d’accord, mais déjà plus grand que moi. Je sens qu’il me plaira quand il sera grand !!! Dès que mon deux patte l’aura mis en boîte, je me ferai un plaisir de vous le présenter en image…

de l'art d'être l'aînée...

Tout le monde me demande ce que ça fait d’avoir une petite sœur.

Il parait qu’en général, lorsqu’un petit frère ou une petite sœur apparaît, l’ainée (moi dans ce cas bien particulier, au cas où vous ne l’auriez pas compris) se sent délaissée, et c’est en fait pas un sentiment très objectif, mais beaucoup plus subjectif.

Bon je comprends tout à fait ce sentiment, avant l’arrivée de la petite chose braillarde, pardon, ma sœur, j’avais non seulement l’exclusivité des papouilles et des balades, mais aussi tout plein de choses que mon deux pattes m’a retirées depuis.

Si si, je vous assure, plein de choses… vous en voulez des exemples précis ? Alors écoutez, enfin lisez moi donc : en fait, ce n’est pas uniquement sur le comportement de mon deux pattes, que j’ai des reproches à faire, même si je pense qu’il ne me contredira pas quand j’écris qu’il est un peu moins disponible. Il l’est en effet, mais il fait des efforts pour avoir du temps pour moi, et n’a pas réduit le temps des balades. Il continue aussi à jouer avec moi, même si là-dessus, y’aurait à redire…

Non, ce n’est pas trop dans l’attitude de mes deux pattes que je trouve qu’il y a à redire. C’est surtout dans l’aménagement de la niche que je pourrais râler : en effet, depuis l’arrivée de la guimauve (n’allez pas dire que je suis pas gentille envers elle, c’est ma deux pattes qui l’appelle ainsi…) j’ai pu constater les choses suivantes : tout d’abord, ils ont prévu un enclos duquel je suis exclue, dans lequel ils posent la guimauve, pardon ma sœur, pour, officiellement, qu’elle ne roule pas partout, mais en fait je parie que c’est pour que nous ne puissions pas jouer ensemble. Ensuite, avant sa venue, j’avais deux petits trucs qui concernaient leur panier, que je n’ai plus, et ça je l’avoue, c’est ce qui me manque le plus : non seulement je pouvais aller me coucher sous ledit panier, pour savourer toutes les bonnes choses que je pouvais trouver, telles que les mouchoirs en papier, et autres étiquettes, mais aussi avant, je pouvais monter sur leur panier, pour leur faire un petit câlin du matin.

Mais depuis qu’elle est arrivée, leur panier a non seulement pris de la hauteur, faisant que je ne peux plus monter dessus, mais en plus ils ont fermé l’accès à en dessous, je ne peux donc plus m’y réfugier…

câlin en famille
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Bon d’accord, c’est pas grand-chose, mais c’est tout de même perturbant de voir un équilibre de vie bien installé être remis en cause par une si petite chose.

Bon pour le reste, y’a pas de changement, pour les câlins, j’en ai toujours autant, la différence c’est que je trouve a côté de moi ma petite sœur, et je dois surtout faire attention à garder loin de ses pattes mes oreilles, car quand elle les attrape, ça fait mal, elle a des griffes assez acérées… Mais comme vous pouvez le voir, je ne me laisse pas faire !!!

Bon l’un dans l’autre, ça se passe bien, et j’ai plein de copains dans la rue qui m’ont dit que plus la petite sœur va grandir, plus ça va être marrant de jouer avec elle, et que bientôt on sera inséparables, et y’aura plus besoin de l’enclos qui nous sépare…

Mes plus plates excuses…

Je sais, cela fait une éternité que je n’ai pas demandé à mon deux pattes de prendre le clavier pour moi et de vous informer de cette chose si essentielle qu’est ma vie de boulette.

la chose et moi
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Mais il faut bien dire, à ma décharge, que depuis que la petite chose geignarde, criarde et gigotante est arrivée dans la meute, la vie n’est pas aussi calme qu’avant. Mais bon, ce n’est pas une chose, j’ai bien compris que, même si elle ne me ressemble pas, c’est ma sœur. Mais si, c’est la fille de mes deux pattes, et mes deux pattes sont mes parents… Donc la fille de mes parents, c’est, et de façon très logique, soit moi-même, soit ma sœur… Et comme j’ai bien pu constater qu’elle ne me ressemble pas, ce n’est pas moi, c’est logiquement ma sœur… CQFD

un repos bien merité
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Déjà, il n’y a plus une seule semaine où mes deux pattes ne m’abandonnent, pour aller promener ladite sœur. Et en plus, comme elle est trop petite pour encore se déplacer sur ses quatre pattes, ils doivent la mettre dans une sorte de panier à roulette, qui n’a pas l’air, si vous m’en croyez, très confortable… La preuve, ils y ajoutent tout un tas de couvertures dedans, alors que dans un vrai panier bien pensé, on se met en boule dedans, et on est bien…

Mais bon, c’est pas grave, c’est pas si mal d’avoir une petite sœur. Bon, y’a deux ou trois règles qu’il faut vite apprendre mais aussi inculquer à l’animal : d’une part, il semblerait qu’une petite sœur, c’est possessif : pas le droit de lui emprunter ses joujoux. Pourtant, elle en a déjà plus que moi. Mais c’est pas grave, elle n’a pas de corde elle, et puisque je n’ai pas le droit de lui emprunter les siens, elle ne touchera pas aux miens.

bb au lit
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D’autre part, il faut apprendre à la petite sœur qu’il y a des choses qui ne se font pas, comme tenter de me tirer les moustaches, d’attraper ma queue (oui bon, je sais, sur ce point, elle va avoir du mal, mais ce sont des copains de balade qui m’ont dit que les petites sœurs ça fait ça souvent) ou mes oreilles. Pour ces dernières, elle a déjà commencé, et ça fait mal, car même si c’est petit, et ça ne marche pas encore, ça a déjà de la poigne…

Mais à part ça, c’est amusant d’avoir une petite sœur.

Bon, les règles sont différentes, j’ai pu le constater, puisque moi, quand je faisais des bêtises (bien sur, je n’en fais plus, je suis la grande, je dois montrer l’exemple, que croyez vous ?) la punition était d’être enfermée un moment dans la salle de bain. Dans son cas, ce n’est pas la salle de bain, mais une sorte de cage avec des barreaux, derrière laquelle elle est placée.

police...
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Pareil, elle n’a pas droit a des promenades, le matin et le soir, pour aller retrouver les copains se flairer le derrière et se raconter les dernières nouvelles du quartier… A ce sujet, je voudrais signaler une recrudescence de violence dans ledit quartier, car en peu de temps, j’ai deux copains qui se sont fait agresser : Alpha, le petit, tout petit Jack Russell, agressé par un bas-rouge, et Youki, le… enfin, le quatre pattes, agressé par un Amstaff… A se demander ce que fait la police, et où sont passés les bergers allemands qui étaient là pour imposer l’ordre et la discipline…

Mais bon, tout compte fait, c’est pas si mal d’avoir une petite sœur, car en plus j’ai le droit de finir tous ses repas, donc je ne vais pas me plaindre…