mardi, février 05, 2008

C'est l'hiver, j'hiberne...

Je sais, je prends peu le clavier, ces temps-ci. Mais faut me comprendre : l’hiver, moi j’ai pas beaucoup d’envies : je réduis au maximum toutes mes activités, me concentrant sur ce qui est essentiel : dormir, et manger. Le reste, bon je me doute que vous vous doutez que je vais bien, mon deux pattes doit bien donner des nouvelles, même si je ne suis pas convaincu de l’impartialité des informations qu’il transmet.

Pensez donc : l’autre jour, il se plaignait que je montais sur son canapé, son beau canapé tout neuf. Il justifiait ceci sur les quelques poils que j’aurais osé laisser tomber, et qui souillent ledit canapé… Pouvez vous me dire qui, en s’asseyant sur ledit canapé, le fracasse de sa masse ? Non, sérieusement, vous n’allez pas croire que c’est une petite boulette frêle et chétive comme moi ? C’est mon deux-pattes, qui se pare, comme chaque hiver, d’une couche de graisse censée palier son absence de fourrure…

Et a-t-il parlé de cet événement ? Que nenni, il s’en est bien abstenu, se contentant de m’interdire l’accès à cette couche qui me semble bien plus attrayante que mon panier…

Pourtant, je l’aime, mon panier, n’allez pas croire le contraire, et j’y dors très bien, en général. C’est juste que son canapé me semble parfois très tentant… Et vous me connaissez assez pour savoir que je ne résiste pas trop longtemps, ni trop fortement à la tentation. Mais bon, il y a d’autres endroits que j’apprécie tout autant, pour me reposer au chaud. Et pour commencer, y’a, juste devant les fenêtres, un endroits des plus agréables, même s’il manque un peu de tendreté : en effet, il s’agit de planches de bois qui couvrent leur réchauffeur de niche qui n’est pas un manteau de fourrure et que mes deux pattes appellent un « chow-chow phage » (sans doute du nom de mon cousin de Chine, qui en effet, est doté d’une pilosité bien agréable, par des temps comme en ce moment), et surveillent avec attention, surtout en cette période hivernale à ne pas mettre un chien dehors : c’est encore mieux que dans la précédente niche, où je me couchais directement dessus, et où ca me faisait, assez rapidement, un mal… de chien (vous ne vous attendiez pas à ce que cela me fasse un mal de chat, voire même de deux pattes, dites moi ? ) Donc oui, je passe beaucoup de temps à cet endroit, surtout en journée, car cela me permet en plus de surveiller toute la meute, surtout le deux-pattot (un chien = un chiot – un deux-pattes = un deux-pattot, faut tout vous expliquer, à croire que l’hiver, c’est votre cerveau qui hiberne (si tant est que les deux-pattes aient un cerveau, chose dont je doute de plus en plus fortement…) qui ne rate pas une occasion de venir me piquer mes joujoux, mes nonos, ou de façon plus heureuse, parfois vient me tendre de la nourriture, que je condescends à manger, car il ne faut pas gâcher la nourriture, ni refuser un cadeau… De cet emplacement stratégique, je peux donc surveiller toute la meute, c’est idéal et idyllique…

Mais il n’empêche, l’idéal, pour dormir, c’est pas sur ce chow-chow phage, car on ne peut pas se mettre en boule, juste s’allonger dessus. Non, l’idéal, quoi qu’en disent mes deux pattes, ce n’est même pas mon panier, que j’aime bien, au risque de m répéter. L’idéal… c’est de dormir avec eux, tous ensembles, comme toute meute qui se respecte. Comme ça, y’en a toujours un qui monte la garde, et surveille qu’aucun intrus ne tente de profiter de l’aubaine, ou de piquer quelque baballe ou croquette. Et y’a des jours et des endroits, comme dans la niche de campagne, au pays des pommes, où la meute se reforme, et où nous dormons tous ensemble, attendant que les beaux jours reviennent… Et avouez le, y’a rien de plus agréable, même si la mauvaise foi innée des deux-pattes les fait parfois m’accuser de ronfler, alors que je peux vous assurer que ce n’est pas moi… enfin, pas toujours moi !

Allez, sur ce, je vais aller retourner à mon occupation hivernale préférée, mais je tenterai de sortir de ma léthargie un peu plus souvent pour vous donner des nouvelles… Grosse léchouille gelée

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