lundi, janvier 05, 2009

J'aime pas ça...

Y’a des choses qui sont pas faites pour les boulettes… Parmi celles-ci, il en est une qui m’arrive au moment même où je vous écris.

Je parle de la neige bien sur… Franchement, il faut tout vous expliquer, vous avez la comprenote un peu lente… c’est le froid qui vous fait ça ??

Imaginez donc : votre cervelle, ou tout du moins ce qui est censé se trouver dans votre tête de deux pattes, est bien protégée du froid de la neige, tant elle est perchée haut. Pourtant, je vous trouve frigorifiés des neurones, ce soir...

Chez une boulette, ce n’est pas le cerveau qui est le plus à plaindre, car il est bien protégé par un manteau de fourrure.

Non, chez une boulette, ce qui pose le plus gros problème, ça se passe plus bas, beaucoup plus bas. Plus bas et deux fois plus que chez vous : les pattes ! Vous, deux-pattes , vous n’avez d’une part que deux pattes, d’autre part, vous les protégez par des surpattes isolantes, tant du froid que de l’humidité.

Nous, nous n’avons rien pour nous protéger, enfin la grand majorité d’entre nous car il et des simili nous, ne portant d’ailleurs pas le nom de boulette, ni même de canis canis, mais uniquement celui de « toutou à sa mémère », ce qui est révélateur, que leurs mémères affublent des mêmes surpattes qu’elles, ce qui n’a pas que des avantages, il suffit de voir leur démarche…

Mais bon, les boulettes ne connaissent pas ce déshonneur, et promènent leurs pattes directement et courageusement sur la neige…
Et moi j’aime pas la neige, mais alors, pas du tout.

D’abord la neige, c’est froid. Ensuite, c’est tout d’abord mouillé, puis ça gèle. Enfin, ça se glisse entre les coussinets, et ça nous déséquilibre totalement, rendant note démarche, d’habitude si souple, des plus anarchiques…

Non, sérieusement, qui peut aimer ça ? Pas moi, je vous le confirme. Mon deux-pattes a voulu m’entraîner dehors, dans la journée, je lui ai vite fait comprendre que s’il est fou, il n’a aucune raison de m’accabler de sa folie, et que c’est avec le plus grand plaisir que je l’ai laissé aller dehors se les geler (les pattes bien sur, à quoi penser vous ??), pour retourner me réchauffer le ventre sur ma place préférée en cette saison : la « souris cause au dieu Tor» *

Pourtant, il m’a fallu tout de même aller moi aussi me les geler, les pattes, mais je vous prie de croire que j’ai fait aussi vite que possible… j’ai même tenté de slalomer entre les plaques de neige, mais rien à faire, il y en avait partout…

Mais c’est décidé, je vais encore une fois, comme l’an dernier, hiberner, et je vous donne rendez-vous lorsque l’herbe sera à nouveau verte…

Enter temps, que personne ne vienne me déranger, merci.


* : le radiateur, NDLR

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