lundi, décembre 27, 2004

C'est fête !!!

Ce week end, j'ai du être particulièrement sage, car on n'a pas arrêté de me faire des cadeaux : vendredi, alors que mes grands parents paternels étaient là à me faire plein de caresses (j'adooooore les caresses, surtout sur mon ventre), déjà j'ai été gâtée, avec tout un sac de joujous rien que pour moi ! Non non, j'ai pas eu à quémander, on me les a donnés sans un mot ou presque.
Attendez, je vous explique, car à vous aussi ca peut arriver, enfin je vous le souhaite.
Donc, alors que j'étais avec papa à la cuisine, y'a maman qui m'appelle. A son ton, je me dis que ça va, c'est pas pour me gronder d'une hypothétique bêtise (ce qui est ridicule, car tout le monde sait bien que je ne fais JAMAIS de bêtises, juste des expériences novatrices et révolutionnaires), et je me dirige vers elle.
Ell m'attendait au bord de mon panier, le grand, qui est si bon, dont les brins d'osier craquent sous mes dents (je ne sais pas pourquoi, mais papa et maman ne doivent pas aimer ce bruit, à chaque fois que je le fais ils me demandent de m'arrêter, chose que je ne fais pas, ce ne sont pas eux qui vont commander chez moi, il ne faut pas exagérer...)
Lorsque j'arrive sur place, je la vois qui tient un sac énorme... Un sac, que dis-je, la boîte de Pandore : il en tombait sans cesse des jeux, plein de jeux : ba-balle, no-nos, co-cordes (ils sont énervant ces deux-pattes à doubler les syllabes) et autres amusements, parfaitement étudiés pour le plus grand plaisir d'une jeune boulette...
je ne vous raconte pas à quel point j'en ai profité... Je ne savais plus où donner de la gueule, et en plus dès que j'en rapportais un, papa en lançait un autre. J'ai mis un temps fou à tous les ramasser et les mettre dans mon panier, vous savez, celui donc les brins d'osier... ah, vous savez, vous avez le même sans doute !
Mais attendez, cela ne s'arrête pas là : samedi, on a remis ça. Enfin, pas au même endroit exactement. On est allé chez tonton Nono (l'appelez pas Nono, il est snobinard, faut l'appeler de son nom à rallonge : I'm just a gigolo de Champernoune...). Nono, c'est pas un français : c'est un écossais ! Bon, il se promene pas en kilt, ce serait pas pratique vu son métier : c'est un terrier. Non, pas un terrier à lapin, vous êtes bête, un scottish terrier... Ah vraiment, faut tout vous dire ! Mais ça se voit que c'est un écossais : il veut jamais rien prêter, et encore moins donner : la preuve en est qu'une fois arrivée dans sa niche, papa et maman ont du me ramener dans la mienne, car môôônsieur n'aimait pas ma présence. Mais c'est pas grave, car j'ai tout de même eu d'autres cadeaux, sous la formes de ba-balles à nouveau, mais plus dures, et bonnes à manger... Un vrai festin pour mes petites dents.
Bon, je dois bien avouer que je me doutais que ça ne pouvait pas durer, car depuis hier on a tendance à ne rien me donner de nouveau, mais j'espère bien que ça va recommencer : S'ils font ça toutes les semaines, c'est clair, je sens que je vais me plaire ici. Et promis, si vous venez me voir, je serai pas comme tonton Nono, je vous prêterai un petit quelque chose. Et si vous insistez, je vous filerai un bout de mon no-nos, celui que je préfere, enfin si vous ne tardez pas, car je ne sais pas s'il va durer encore.
Allez, je retourne faire le décompte de mes joujous, car c'est pas tout ça, mais je ne voudrais pas en oublier.
Une grande léchouille et à bientôt.

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