jeudi, juillet 09, 2009

Boulette aux herbes….

Pas une seconde à moi, dans cette période trépidante, je sais, je vous néglige…

Pourtant, y’a plein de choses qui sont arrivées dans ma vraie vie de chien…

Y’a les habituelles, telles que des promenades à la campagne, où j’ai tant de place pour me défouler et faire travailler mes papattes, et même si avec l’arrivée du dernier chiot, on n’a pas autant été à la campagne qu’avant, c’est arrivé quelques fois, me permettant de ne pas faire de gras…

Ne rigolez pas comme des hyènes hystériques, j’arrive à un âge où il faut commencer à faire attention aux kilos superflus… Je vais avoir 5 ans, ce n’est pas encore l’âge de l’arthrite, mais je ne suis plus de la première jeunesse, même si je me maintiens…

Y’a aussi eu des choses moins habituelles, comme quand par exemple mon deux pattes a tenté de marcher sur trois pattes, mais avec une cassée… Ca faisait que les promenades du soir étaient suspendues, qu’on me négligeait, me demandant de me contenter de la pelouse attenante à la niche, ce qui n’était pas si mal, même si pas pareil, avec aucune bonne odeur à renifler…

Y’a aussi eu une activité que je me souvenais avoir déjà connue, peu de temps après l’arrivée de la petite chienne, quand on était encore dans la grande ville sans herbe. Un jour, mes deux-pattes ont commencé à chambouler toute la niche, à tout mettre sans dessus dessous, à faire des boîtes, des boîtes et encore des boîtes, et à déplacer ma couche sans cesse, à presque faire que je ne savais plus où me coucouche-panier, que je devais me rabattre sous leur niche, entre une boîte et un sac, avec en guise d’oreiller une paire de « sur-papattes » …

Ce grand chambardement a eu la même conséquence que quelques temps plus tôt, à savoir qu’on m’a encore changé de niche, pour une nouvelle, avec de nouvelles odeurs, de nouveaux voisins, de nouvelles promenades… Et ça a eu un autre avantage : pour je ne sais quelle raison, mon deux-pattes, qui avait pris l’habitude de ne pas se promener le matin, sans doute par fainéantise, a repris cette habitude, et nous sortons à nouveau marquer les frontières de mon domaine deux fois par jour, au réveil et avant de se coucouche-panier. Ca lui fait le plus grand bien, je trouvais qu’il commençait à faire du gras… Mais c’est ça d’être le chef de meute : on est forcément le plus âgé, et si on ne s’entretient pas on n’est plus apte à mener la meute, on n’a plus qu’à aller ronger son os dans son trou et laisser la place aux jeunes, aux jeunes boulettes par exemple…

Mais bon, j’aime bien la nouvelle niche : y’a peut être pas mal d’escaliers, chaque génération de la meute habitant un niveau (le chef de meute en bas, moi au milieu à tout surveiller, et les chiots en haut, protégés des prédateurs éventuels), mais le jardin est agréable, les voisins pas dérangeants, à l’exception d’un excité de westie et de quelques chats qui se croient tout permis et viennent (ou tentent de venir, j’y mets bon ordre) envahir MON jardin dès que j’ai la croupe tournée…

En plus, comme c’est plus proche de la niche de campagne avec son immense terrain de jeu, on y va encore plus, c’est encore meilleur pour mes papattes…

Mais là, pour le moment, on est à la plage, c’est pas le même terrain de jeu, y’a plein de quatre-pattes en « ouaff-camp-ce », comme moi, donc personne n’est franchement chez lui, la hiérarchie n’est point trop figée, seuls les quelques locaux tentent d’imposer leur loi, mais avec peu de succès, car à dire vrai, on n’en a rien à faire, et je ne suis pas la dernière à penser ça…

Allez, sur ce, moi je retourne m’allonger à l’ombre de mon laurier, il y fait frais, j’y suis pas mal du tout…

Grosse léchouille salée…

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