dimanche, mars 13, 2005

Quel déshonneur

Il est des moments pénibles dans la vie d'une boulette, et celui que je vis en ce moment en est un !

Non, je ne dis pas que le phénomène physique est pénible, toutes les boulettes sont passées pas là, ce n'est que passager, pas plus de trois semaines. Et d'ailleurs, cela n'a pas que des inconvénients, je vous prie de le croire : tous les toutous que je croise dans le rue sont raide dingue de moi, c''est très flatteur...

Je ne sais pas, je dois dégager quelque chose de particulier, d'indéfini et que eux seuls sentent, mais ils me courrent tous après.

Cependant, comme je suis difficile, et comme je ne tiens pas à passer pour une boulette facile, je ne vais pas céder au premier matou-vu venu (ah non, on me dit qu'il faut dire « m'as-tu vu », aussi, je me disais, serait-ce réservé aux chats ? ), et je vais faire mon choix, selon une étude quantitative et qualitative basée sur les dernières technologies de pointe, et un outil tout aussi important : ma truffe...

Si ce n'est donc pas cet aspect qui me dérange, bien au contraire, lequel est-ce donc ? Je vous le dis tout de go : en raison de légères conséquences physiques, mes deux-pattes n'ont rien trouvé de mieux que de m'affubler d'un déguisement digne du quartier Red Light d'Amsterdam, ou d'ailleurs : harnais, qui s'il n'est pas de cuir, n'en possède pas moins tous les éléments constitutifs d'un harnais, et... string... fendu qui plus est... Bon d'accord, c'est sensé être destiné à laisser passer la queue, mais je me demande bien si ces maudits deux-pattes ont bien pensé leur coup : z'avez déjà vu ma queue ? Voilà, vous avec tout compris...

Mais le pire est que, dans cette tenue, je suis obligée de faire du gringue aux deux-pattes, si je veux obtenir un peu d'attention de leur part, une caresse ou mieux, un bout de gateau... Et vas-y que je fais des clins d'oeil, que je leur fais un sourire aguicheur... Sinon, ils sont pas très chauds, faut les comprendre...

Bon heureusement, ma dignité est préservée, lorsque je sors, mes deux-pattes ne me font pas l'affront de m'affubler ainsi, et me laissent parée de ma seul beauté naturelle et intrinsèque.

D'ailleurs, rien que d'en parler me donne envie d'aller faire un petit tour dehors.

Je vous laisse donc, j'ai des toutous qui m'attendent, je les entends déjà :-)

PS, avant de vous laisser partir, je voulais vous inviter à aller voir ce que faire une copine de mon deux-pattes : elle a même déjà fait le portrait d'un mien cousin, et j'espère bien qu'elle fera le mien aussi : c'est la galerie de Léona. Jettez donc un coup d'oeil à « ma liberté », on est de la même famille lui et moi...

PS2 : j'avais mis le lien vers le blog de LiLi, mais elle veux rester anonyme, elle a juste accepté que je montre son oeuvre, vous l'avez au dessus

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